Le journal Libération rêve d’une alliance gauche-droite

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     Ce 29 novembre, ces trois journalistes pleurnichent une fois de plus pour que Mélenchon aille se présenter aux élections primaires du parti «« « socialiste » » ». Le 10 janvier, ils lançaient un appel à des élections primaires « à gauche ». Ces grands esprits ne définissent bien entendu jamais « à gauche ». Pour eux, qui décrétaient en 2014 « nous sommes de gauche » et « l’équipe de Libé est pour l’heure l’honneur de la profession » ¹, il va de soi que Hollande, Valls et Macron sont « la gauche »…

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Libération, 29 novembre 2016, pages 2-3

… tandis que Mélenchon – qui se retrouve ici étrangement à gauche – est d’habitude tantôt un nazi, tantôt un purificateur ethnique.

Depuis cet appel, Libération n’a cessé de reprocher à Mélenchon son refus de participer à cette « primaire de la gauche », faisant semblant de ne pas comprendre que s’il y participait, et perdait, il serait engagé à soutenir un candidat de droite.

Le Parti Médiatique, à l’image de Libération, n’est pas intéressé par la cohérence et les arguments, son seul but étant de perpétuer ce personnage du Mélenchon, tantôt « seul », « sectaire » et « égotiste » , tantôt qui « aboie » et « éructe ». Contrairement à Libération, Le Point a le mérite d’être cohérent : il demande une alliance entre la droite qui s’assume et celle qui ne s’assume pas, car au plan économique, il n’y a aucune différence entre les deux :

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Voilà le millième croche-pied de Libération à Mélenchon : le forcer à aller se compromettre dans des élections primaires – deux mois avant les présidentielles, et pourquoi pas deux jours ? – qui n’ont rien à voir avec la gauche, et où certains candidats ont déjà dit qu’ils ne reconnaitraient pas la victoire de Mélenchon.
Les journalistes de Libération savent très bien qu’il n’ira pas. Ils ont peur que sa stratégie – « en solo », comme ils le répètent en boucle – le conduise à la victoire.  C’est leur pire cauchemar. Leur but est donc de le faire passer pour un diviseur.

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Une réponse à Le journal Libération rêve d’une alliance gauche-droite

  1. Un partageux dit :

    Valls et Hollande se disent de gauche. J’en prends bonne note. Mais, s’ils sont de gauche, alors je n’en suis pas. Je ne suis pas de droite non plus, les programmes de Fillon ou Juppé ne me procurent pas le plus petit orgasme.

    Voici peu je survolais un bouquin d’historien sur un aspect des premiers socialistes entre 1830 et 1870. Ça demanderait une vérification soigneuse mais l’auteure ne me semble pas avoir employé une seule fois le mot « gauche » dans son ouvrage qui est tout de même une thèse de doctorat. À l’époque la « gauche » désignait un courant politique très éloigné du socialisme.

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