Libération rejoue la petite musique du journalisme « déontologique », « objectif » et engagé « à gauche »

« Nous sommes de gauche, nous luttons contre les injustices, les abus de pouvoir, pour que Libération conserve ses valeurs. » Blague d’un journaliste de Libération, 3 avril 2014.¹

« L’équipe de Libé est pour l’heure l’honneur de la profession. »
Autre blague d’un journaliste de Libération, 27 avril 2014.

Le 17 janvier 2017, Jean-Luc Mélenchon s’est fait « décrypter » par Sylvain Mouillard :

Le journaliste écrit en introduction :

« Quinze ans après Lionel Jospin, dix ans après Nicolas Sarkozy, Jean-Luc Mélenchon a décidé samedi de rejouer la petite musique du « zéro SDF ».

Pour ce journaliste, Sarkozy n’a pas tenu sa promesse, et Jospin n’a pu la tenir puisqu’il n’a même pas été élu (en 2002), donc Mélenchon est un menteur de plus. Pour résumer : Sarkozy a menti, donc « tous pourris ». Une fois de plus, le lecteur de Libération est prié de trouver ce poujadisme exquis, et de trouver nazi quiconque parlerait de la médiocrité des médias, de leur paresse et de leur corporatisme largement répandus.

Qu’ont fait les journalistes de Libération pour les misérables qui meurent dans la rue, à part insulter tous ceux qui parlent en leur nom de « populistes », « démagogues », « antisémites », « nazis », « purificateurs ethniques », « éructeurs », etc. ? À part répéter à longueur d’articles qu’il faut être réaliste (traduction : de droite, puisque la réalité est de droite) tandis que le rêve est de gauche ?

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1. « Votre rituel d’accueil est très pestilentiel », 3 avril 2014, article signé « Les salariés de Libération », Libération.