Ce 6 juin, l’éditorial du journal Le Monde, c’est-à-dire du PS, est titré « Mélenchon, à qui perd gagne ». Le grand journal de référence, indépendant et déontologique écrit que, « à moins d’un effondrement du Front national, la présidentielle de 2017 se jouera au premier tour. Le candidat des partis républicains arrivé en tête aura toutes les chances d’affronter Marine Le Pen et d’être élu. »
À quoi bon des élections, après tout, puisque les sondages neutres aux questions objectives et non orientées ont déjà réglé le problème ? Le Monde conclut :
« La stratégie de Mélenchon devrait conduire la gauche hors du pouvoir. […] D’ailleurs, le candidat des « insoumis » s’est entiché de Bernie Sanders, le sénateur du Vermont qui se proclame socialiste aux Etats-Unis et pourrait faire perdre Hillary Clinton. Au fond, Mélenchon n’aime rien tant que l’opposition. La droite aurait tort de s’en réjouir. Un pays où la gauche réformiste est laminée n’en sera que plus divisé et moins tourné vers l’avenir.
Sanders pourrait faire perdre Clinton ? Mais alors pourquoi les sondages et médias américains de droite reconnaissent-ils que Sanders est beaucoup mieux placé que Clinton pour battre Trump au second tour (voir ¹ et ²)?
Voilà deux ans que durent les appels au vote « utile ». Le 3 juillet 2014, Libération se pourléchait aussi en titrant « 2017 : vers une élection présidentielle à un tour ». Le journal de gauche³ et non partisan écrivait aussi :
« L’élection présidentielle de 2017 se jouera au premier tour. Celui des deux candidats, le socialiste ou l’UMP, qui arrivera devant l’autre le premier dimanche gagnera deux semaines plus tard, par adhésion ou par défaut. Ni l’extrême gauche, ni Jean-Luc Mélenchon, ni Cécile Duflot, ni François Bayrou (sauf si l’UMP et le PS persistaient à se comporter aussi aveuglément qu’aujourd’hui) ne peuvent prétendre se mêler à ce duel inédit de premier tour. »
Le 3 avril 2015, La Tribune écrivait :
« Ce qui est sûr, c’est qu’en 2017, il n’y aura que deux places pour trois prétendants. Tout se jouera donc au premier tour. »
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- Bernie Sanders ‘Destroys’ Donald Trump By 13 Points, 6 More Than Clinton. Here’s Why,
3. « Nous sommes de gauche, nous luttons contre les injustices, les abus de pouvoir, pour que Libération conserve ses valeurs. » Blague d’un journaliste de Libération, dans « Votre rituel d’accueil est très pestilentiel », 3 avril 2014, article signé « Les salariés de Libération »
http://teleobs.nouvelobs.com/actualites/20160621.OBS3095/melenchon-l-homme-qui-n-aimait-pas-les-medias.html
Voila de quoi faire un nouvel article sur l’OPIAM.
Mélenchon a t il déjà utilisé le mot « connasse » comme le dit teleobs?
Non il faut croire le journaliste – anonyme – sur parole.
Bonjour,
A tous ces qualificatifs concernant ce journal ajoutons y le « préféré de France-inter » radio de service public,radio non partisane et pluraliste. Celle dont les éditorialistes sont au service de l’auditeur,et pas du patronat … Le très gauchiste Arnaud Leparmentier ( tiens un journaliste du MONDE ) y diffuse des commentaires révolutionnaires, le non moins charmant Dominique Seux qui dirige le journal de l’extrême gauche les ECHOS et aussi partie prenante dans ce concert d’idéologistes marxistes… Elle n’est pas belle l’info sous un gouvernement socialiste ?
» Le Fidel castro de You Tube » dit le félon Fillon en parlant de Mélenchon.
Bel hommage du vice à la vertu !