Dans son article « Le délicieux duo Guaino-Mélenchon » paru le 22 novembre dans La Voix du Nord, le journaliste Jean-Michel Bretonnier écrit à propos du débat :
« C’est d’abord Jean-Luc Mélenchon qui éructa, effrayant jusqu’au téléspectateur tassé dans son fauteuil. Comment ce Belge osait-il demander des comptes à la France au nom de l’Europe des marchands ? Comment la France de la Révolution pourrait-elle se renier et rendre des comptes à la nouvelle Coalition ?
Henri Guaino, avant de se fâcher aussi, opposa d’abord la hauteur glacée de son mépris à ce député qui ose croire encore à l’Europe ; qui n’a pas compris que la France est d’une autre essence et que les lois qui s’imposent à tous ne l’atteignent pas, puisque son génie est universel et son glorieux passé inaliénable. »
Selon Jean-Michel Bretonnier, Jean-Luc Mélenchon éructait aussi le 13 mai 2012 dans son article « La politique au front de taureau » :
« Ce qu’ils offrent tous les deux [Mélenchon et Le Pen], c’est un discours, surtout un discours. Ils éructent et admonestent, ils sermonnent et ils dénoncent, ils sont plus à l’aise dans l’imprécation que dans la précision, ils peuvent se livrer tout entiers au plus échevelé des lyrismes et promettre des lendemains qui chantent puisque, de toute façon, ils n’arriveront pas de sitôt au pouvoir. »
Voici huit autres cas où Mélenchon « éructe » (et « gerbe »). On peut aussi s’amuser à chercher avec Google combien de fois « Guaino éructe », puisque manifestement, le journaliste n’aime pas Guaino non plus, mais ne le fait que se fâcher et non éructer. « Guaino éructe » donc entre 9 fois et 23 fois selon qu’on relance la recherche pour inclure les résultats omis ou pas. « Mélenchon éructe » entre 598 et 667 fois.
Il serait temps que Mélenchon arrête de roter et de vomir. Comme le dit la journaliste Cléa Favre – qui a travaillé chez Libération avant d’être au journal suisse Le Matin –, Mélenchon devrait « fermer sa gueule ».