Citoyens, rendez les coups !

     Un très grand nombre de journalistes se comportent comme des perroquets se répétant les uns les autres. Mais ils sont avant tout des êtres humains – si incultes, vils, méprisables et déloyaux soient-ils dans leur acharnement, leur haine et leur propagande antisociale en général, anti-Mélenchon en particulier. Ils ont donc une conscience morale et sont capables de souffrance. Ils peuvent être blessés comme ils blessent les électeurs et sympathisants de J.-L. Mélenchon. Et pour les mêmes raisons : quand ils sont assimilés à Le Pen et à Hitler, ou quand ils sont victimes de faux tracts utilisant leur image.
Voyez : il y a quelques jours, trois journalistes du Monde – dont la chef adjoint au service politique – se sont abonnés en même temps au compte Twitter de l’OPIAM. Ils ont tenté de réagir à des critiques visant leur journal¹. Hélas, leur orthographe et leur langage – transpirant le ressentiment et l’aigreur – sont parfois incompréhensibles. Mais ce qui est clair, c’est que le retour de boomerang en pleine face leur a fait mal. Ils sont même venus à la rescousse de la furie de Libération Lilian Alemagna, au galop et de la manière la plus vulgairement corporatiste. Peu leur importe que ce journaliste a assimilé Delapierre à Le Pen. Non, ce qui est grave pour eux, c’est que l’OPIAM a comparé Sa Sainteté Journalissime Lilian Alemagna à une hyène. Ça c’est grave. Mais assimiler un républicain socialiste à l’extrême droite en piochant des petits bouts – ou, comme c’est souvent le cas, en trafiquant ou en fabriquant des citations – ce n’est pas grave.

     Face à la violence de ce genre de journalistes, rendons coup pour coup. Eux ne se gênent pas pour injurier et calomnier quotidiennement les citoyens de gauche, de façon déloyale, illégale, contraire aux principes les plus élémentaires des règles de leur métier. Certains n’hésitent pas à intimider en menaçant de porter plainte (ce qu’ont fait une journaliste d’Europe1 et un de Libération), en portant plainte, et même, comme le journaliste de Libération Jean Quatremer, à écrire à une étudiante en journalisme : « Je vais vous traquer jusque au fond des chiottes ».

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Prochainement dans l’OPIAM : « Un journaliste souffre d’être assimilé à l’extrême droite ».

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1. Voir « Le journal Le Monde souffre d’être assimilé à l’extrême droite« , OPIAM, 30.12/.13.

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Une réponse à Citoyens, rendez les coups !

  1. Dorzédéja dit :

    Pauvres journaleux. Non seulement ils piétinent leurs propres principes – quoi qu’on pense de la neutralité, de l’impartialité et de l’objectivité, ils les perçoivent comme des principes-, mais ils voudraient qu’on les aime. La crise d’hystérie de Serge July à l’annonce du résultat du référendum de 2005 avait déjà tout révélé de leur mentalité pourrie.

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