Illustration tout à fait innocente, neutre, objective et déontologique d’un article paru le 10 novembre dans le journal Le Télégramme, tiré à plus de 200 000 exemplaires :
Et la version Internet du Télégramme :
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Bien sûr on voit bien l’orientation donnée en choisissant une telle photo parmi la tripotée de ce qui est disponible.
Mais cette photo montre aussi un changement plus général de la presse. Dans les années 1960 à 1990 on ne pouvait imaginer un journal sérieux publiant un tel cliché d’une personnalité connue. Il n’y avait que la presse satirique / humoristique ou bien à scandale pour publier cela. Et encore ne le faisait-elle qu’avec parcimonie et avec un sens de l’à propos propre à ses caractéristiques. Histoire de ne pas épuiser son lecteur.
Quand je vois les couvertures des hebdos aujourd’hui affichées dans la rue je me dis que la presse (autrefois) sérieuse a copié les recettes de ce que l’on nommait naguère « la presse à scandale ». Et comme tous font cela, le lecteur potentiel passe son chemin et les ventes s’effondrent… Qu’ils crèvent puisqu’ils sont si bas du front !
Plus bas dans la hiérarchie se situe le journaleux, plus basses dans l’ignominie sont les preuves d’allégeance qu’il doit à ses maîtres.
Ils ont DEJA commencer à crever… même si le tireur a manqué son coup…
La presse « bien pensante »,toute acquise à la grande bourgeoisie, a toujours pour intention première « d’anesthésier » le lecteur. L’objectivité, elle ne connaît pas. Si elle est si complaisante avec le FN, c’est qu’elle n’a rien à craindre de lui. Au pouvoir, ce parti ne remettra pas en cause le système politique actuel…