Extrait de « Déjà vu » – article d’Alan Riding, ancien correspondant culturel du New York Times, paru le 22 juin dans l’International Herald Tribune et dans le New York Times :
« Put differently, the political void is being filled by anger and frustration. On the far right, the National Front under Marine Le Pen — a more conciliatory figure than her combative father, Jean-Marie Le Pen — is quietly harvesting the unrest. On the far left, Jean-Luc Mélenchon’s Leftist Front is more of a problem for Hollande since it is already preparing to take to the streets to block any attempt at economic reform in the autumn. »
L’an dernier, l’International Herald Tribune a reçu un Plantu d’Or pour son rot du 20 avril 2012 : « Sarkozy et Hollande ont ouvert un boulevard aux extrêmes !”.
Alan Riding iz not a major thinker, I guess. Journalism iz a véry difficult métier.
Un mouton ? L’extrait présenté ici, je l’ai déjà lu, en français, sous d’autres plumes. C’est carrément devenu un discours automatique.
J’ai remarqué d’ailleurs que ce discours était parfaitement intégré par ce qu’on appelle encore la gauche, c’est-à-dire les Socialistes, leurs militants et sympathisants, dont beaucoup semblent voir dans le FdG l’adversaire principal, sur lequel doivent se concentrer les attaques, au point que j’en ai vu, lors des élections de Villeneuve-sur-Lot, qui se consolaient d’avoir perdu par le constat que le FdG stagnait. La progression (relative) du FN ne semblait pas les préoccuper, non plus que l’effroyable score du PS, mais celui du FdG, alors là, quel soulagement, quel motif de ricanement, quel plaisir !