Perroquets et moutons, tous contre le méchant Mélenchon
Le journaliste Denis Daumin (qui a déjà roté du « Mélenchon = Le Pen »), dénonce « les excès de langage du leader populiste » dans un article paru le 30 avril, titré « Jean-Luc Mélenchon combien de divisions ? »¹. Tiens, c’est le même titre que ces deux articles de Libération et du Monde paru les 29 et 30 septembre 2012 :
Dans la version du site Internet du journal, apparemment le journaliste Denis Daumin a changé de titre (voir la version en papier), mais il apparaît toujours ici : La nouvelle version est titrée « Pour Jean-Luc Mélenchon, le 1er mai se jouera le 5 mai« .
Trois jours plus tôt dans le même journal – La Nouvelle République – la journaliste Nathalie Saint-Cricq traitait J.-L Mélenchon de « clown », l’accusait de faire « son numéro » et d’être « relativement intellectuellement malhonnête sur beaucoup de choses ».
Très nuancée, Sa Sainteté Journalissime Nathalie Saint-Cricq a toutefois concédé que Marine Le Pen est « pire » que lui.
« Pour moi, ça n’est pas lui le pire, ça n’est pas Marine Le Pen, avec qui j’ai vraiment du mal. Il faut aussi reconnaître que c’est plus agréable de l’avoir lui, même s’il est parfois de mauvaise foi, qu’un interlocuteur avec la langue de bois. »
Autre extrait :
« Il hurle pour qu’on parle du fond tout en faisant des numéros sans arrêt. Il est devenu une sorte de people, entre la politique et le show man. Il est flatté quand il va à la télé, il adore ça, c’est un tribun et par moments, c’est un clown, ce que je ne lui ai pas dit, jeudi, parce que Cahuzac avait déjà employé ce terme pour le qualifier. »