Dans son article du 1er mars, « Pas d’amnistie au front de gauche », le journaliste de Libération Lilian Alemagna a une fois de plus déversé son mépris pour les citoyens qui font vivre la démocratie. Comme d’habitude, Lilian Alemagna s’obstine à personnaliser la politique, et à faire passer les militants politiques pour des abrutis qui boivent les mots de leur « patron ». Pour lui, « chez Mélenchon » les militants n’ont aucun sens critique, ils le voient comme une « idole » qu’il est interdit de critiquer.
« Pas touche au patron. Chez Mélenchon, on n’a pas du tout apprécié de voir le porte-parole du PCF, Olivier Dartigolles, déclarer mardi dans Libération qu’il préférait « la discussion à la menace ». »
« Pas touche ». Une habile façon de faire passer tranquillement sa propagande. Pour Alemagna, quand Mélenchon n’est pas le « patron », il est le « chef », le « général », le « guide », « l’idole », etc. Et Alemagna décrit systématiquement les responsables et sympathisants du Parti de gauche comme étant des « lieutenants », des « fidèles », des « mélenchoniens » ou encore des « convertis » et des « adeptes » de Mélenchon. Le vocabulaire est toujours celui de la religion et de la guerre : Alemagna l’obsédé répète souvent que Mélenchon « tire à boulets rouges » depuis son « fief« . Et quand ce n’est pas le vocabulaire de la guerre et de la religion, c’est celui du spectacle : Mélenchon « fait le show », Mélenchon est une « rock-star ». Ou un comédien qui « feint », un clown égocentrique qui fait un « numéro d’autosatisfaction », un boxeur qui « s’est fait sortir » lors du « match » contre Le Pen. On peut retrouver tout ce vocabulaire du mépris dans la catégorie LILIAN ALEMAGNA de ce blog pour mesurer de la constance avec laquelle ce journaliste s’acharne sur Mélenchon.
Dans son articulet du 1er mars, Lilian Alemagna a une fois de plus qualifié François Delapierre – secrétaire national du Parti de gauche – de « lieutenant ». Un « lieutenant » qui n’argumente, ni ne réplique, ni ne débat, ni ne discute, mais « hausse le ton », cela va de soi. Le goût de Lilian Alemagna pour la violence et la division l’amène à toujours tout transformer, exagérer, truquer, envenimer.
« Sur son blog, François Delapierre, lieutenant de Mélenchon, hausse le ton […] »
Lilian Alemagna se pourlèche de la moindre friction au sein du Front de gauche. Le 28 février il éructait sur Twitter : « ça chauffe au Fdg… ».
Faut le laisser dire ses bêtises… Passer par l’humour et l’ironie…Surtout ne pas lui accorder plus d’importance qu’il n’en a… L’arme la plus efficace contre la bêtise, l’arbitraire et la tyrannie est le rire et c’est bien pour ça que le livre d’Aristote sur la Comédie a été détruit par les pouvoirs… Et que Le Dictateur de Chaplin sera un film éternel tant que l’humanité vivra sur cette terre…
Bien à vous.