Une des journalistes les plus hostiles à la gauche et à Jean-Luc Mélenchon a encore éructé le journalisme qui lui tient lieu de pensée. Le 10 décembre 2012, Raphaëlle Besse Desmoulières, journaliste radicale spécialiste de la « gauche de la gauche » au Monde a trouvé, pour changer de son registre habituel (accusations de mégalomanie, d’autocratie, arguments de l’extrême droite, citations anonymes, etc.), un autre moyen d’insulter la gauche et surtout de la diviser : les vraies citations de vrais membres du Parti « socialiste » – hostiles bien entendu. Mais sa méthode principale reste la même : conclure régulièrement son travail par une accusation inepte, malhonnête, expéditive, et la mettre dans la bouche d’une personne qu’elle utilise pour faire sa propre propagande anti-gauche – méthode qu’on peut constater par exemple dans « Mélenchon, combien de divisions ? » ainsi que dans ses autres œuvres¹. Celle du 10 décembre s’appelle « Tiraillements au Front de gauche² ».
Voici sa conclusion (une citation du porte-parole du Parti « socialiste ») suivie de références vers d’autres titres témoignant de l’objectivité-liberté-éthicité-etc. de Mme Besse Desmoulières (voir les trois titres sous la grande barre jaune), plus le premier commentaire d’un abruti heureux de penser comme Le Monde lui dit de penser :
Rappel de la conclusion de son article précédent :
« Electoralement, il y a peu de passerelles », veut croire M. de Rugy qui juge que « l’écologie n’est qu’une part de marché » dans le discours du député européen. « Tant qu’il parlera d’écosocialisme, ce sera un supplément d’âme qu’il amène à une histoire qui est la sienne, celle du socialisme », abonde Pascal Durand, secrétaire national d’EELV. »
Voir aussi cette conclusion d’un article (dont le titre de la version en papier est « La potion Mélenchon contre le « potage de l’austérité » » dans lequel Raphaëlle Besse Desmoulières tente une fois de plus de diviser le Parti de gauche et le Parti communiste :
« Lui se pose toujours en recours, en cas d’échec de la politique de l’exécutif. « Je suis prêt à diriger le gouvernement de ce pays avec une autre majorité de gauche faite de socialistes et d’écologistes. Vous avez vu, on a de très bons économistes qui sont capables de déposer un collectif budgétaire vingt-quatre heures après ma nomination », a-t-il lancé, avant de se rattraper : « Moi ou Pierre Laurent, au choix. » Le secrétaire national du PCF appréciera. »
Notes :
1. On peut s’en faire une idée en parcourant quelques uns de ses articles répertoriés dans la catégorie Le Monde, à droite sur ce blog.
2. Pour accéder gratuitement à la totalité de l’article, il faut googler son titre et le nom de l’auteur – le lien ne le permettant pas.