« Mais que fait la police ?!? », demande L’Express en commentaire de son article « Mélenchon a appris dans la presse qu’il était visé par un projet d’attentat ». L’illustration choisie par L’Express correspond au ton de la rigolade que cette menace d’assassinat lui inspire. Voici la capture d’écran de la page Facebook du journal, le 18 octobre 2017 :
Au cours d’une émission consacrée à la sécurité des candidats à l’élection présidentielle de 2012 ¹, le chroniqueur Franck Tanguy, animateur des « Grandes Gueules » avec les deux journalistes Olivier Truchot et Alain Marshall, avait dit, sans aucune réaction d’eux :
« Si l’on descend Jean-Luc Mélenchon, ça ne change rien, il n’y a aucun risque pour la démocratie ! […] Celui qui risque d’être élu Président de la République c’est François Bayrou, François Hollande ou Nicolas Sarkozy […] Ce n’est pas que la vie de Jean-Luc Mélenchon soit moins importante, mais il n’incarne pas aussi symboliquement que d’autres la démocratie puisque ses chances d’accéder à la fonction présidentielles sont nulles. »
Le 4 septembre 2017, Mélenchon avait prévenu dans une note de blog ² que la diabolisation permanente que lui inflige le parti médiatique pourrait « inspirer les violents » :
« […] je mets en garde solennellement : la hargne contre les insoumis et leurs porte-paroles pourrait un jour mal tourner et inspirer des violents. Je suppose que les plus orduriers diront alors que nous l’aurons bien cherché. »
LEs merdias!! On ne respecte rien manquerai plus que cela il n y aurai plus d opposition et puis on ne plaisante pas avec cela …et macron il est à l abrite lui?
expliquer un peu comment ne pas accéder aux fonctions présidentielles vous rendrait moins démocrate même symboliquement ? le propos ne pourrait être qu’ignoble mais il est stupide .
Quel respect de la part du journal l’Express , je ne suis pas lecteur mais je vais m’abonner , rien que de penser que je vais me torcher le cul avec çe me met en appétit
Et cette semaine le Canard Enchaîné qui continue son bashing en assimilant le mouvement de la FI « aux extrêmes » et en niant son rôle d’opposition sérieuse (qui ne pourrait être tenu que par un « vrai parti de la majorité ») (voir l’édito).
A quoi jouent les journalistes du Canard ?