Le journaliste accuse Mélenchon d’avoir trouvé « des astuces » pour montrer qu’il est actif et investi au Parlement européen
Benjamin Bonneau accorde régulièrement à Jean-Luc Mélenchon un traitement impartial, objectif et déontologique. Le 1er mars 2013 par exemple, dans son article « Cette explosive loi d’amnistie sociale » paru sur Europe1 (voyez la belle illustration), le journaliste écrivait que « le leader du Front de gauche a éructé sur BFMTV ».
Le 14 février 2011, le journaliste résumait un débat entre Mélenchon et Le Pen dans le Journal du Dimanche à « une bataille de petites phrases et de jeux de mots qui n’ont pas beaucoup fait avancer le débat ». Tiens, c’est justement le même résumé qu’ a fait son confrère d’Europe1 Thibaut Pézerat, pour qui seuls comptaient les « petites phrases », le « running gag » et « un nouveau clash avec un journaliste » mais pas les 19 propositions qu’avait faites J.-L. Mélenchon au cours d’une émission dont était censé rendre compte le journaliste (qui lui aussi, tiens, illustrait son article par une photographie fort impartiale et déontologique).
Les idées et les faits n’intéressent pas Bonneau et Pézerat. Seules comptent les « petites phrases ». Ce 9 juin 2015, Bonneau écrit dans « Absentéisme : les eurodéputés les plus (et les moins) assidus » (Europe1) que « Jean-Marie Le Pen » et « d’autres ténors ont trouvé des astuces pour montrer qu’ils sont actifs et investis à Strasbourg. Nadine Morano, Rachida Dati, Jean-Luc Mélenchon ou encore Florian Philippot multiplient ainsi les questions et les interventions courtes dans l’hémicycle. « Je parle, donc je suis », en somme. »
Évidemment, le journaliste ne démontre rien. Trois mots en guise de démonstration. Aucun chiffre des différents classements d’assiduité des parlementaires. Le journaliste pose sa crotte. D’ailleurs il le revendique sur Twitter (voir ci-contre). Au lecteur de faire le travail, ou de croire sur parole le curé médiatique. Rigueur déontologique, objectivité, neutralité etc. etc. etc.
Bonjour, c’est simple !
Je suis déçu par J.L. Mélanchon et par vous, à qui j’ai accordé ma confiance pendant des années.
Je viens de comprendre l’artifice, central à mon sens, de » Changer les traités Européens » proposé par J. L. M.
Aucun parti ne peut les changer sauf avec l’avis des 28 pays et des 28 Gouvernements: soit 56 votes ! Et comme vous êtes je l’espère, avertis du fonctionnement vous savez alors que c’est impossible. Résultats, les directives européennes qui imposent aux paysans des prix insupportables, multiplient les faillites et les suicides autorisent les délocalisations donc le chômage et autres gabegies que vous traitées tous les jours.
C’est une catastrophe! les pouvoirs en place soutenus par les oligarques savent que l’on ne changera rien. Ou si ,dans 300,500 ans? J’ai compris que la seule solution serait de quitter ce merdier et ne pas donner la gestion à des fonctionnaires de Bruxelles mais de chaque pays de façon responsable et indépendante.
Voilà mon petit avis, et si vous me comprenez je vous en remercie.
Je vous salue pour le travail que vous faites pour les » gens ordinaires « ,comme dans ma famille ,qui se désolent tout les jours depuis 20 ans de voir que malgré toutes les manifs qu’on a faites (santé ) n’ont mené à rien puisqu’ils continuent à réclamer ( ex.au Vinatier 3,7 millions.) Avec les conséquences connues toujours depuis 20 ans.
Et je sais que malgré les super discours et propositions que j’ai lus et suivis ,ça va continuer. La sécu, les paysans ,les conditions de travail, le chômage…
C’est du réalisme.
J’envoie un exemplaire aux partis de gauche et à leurs leaders.
Nous sommes tellement déçus des gauches (mais les droites donnent finalement le même résultat en pire, insupportable ). Je suppose qu’ils savent que rien ne changera si ce n’est que mépriser les peuples et enrichir ceux qui savent. Évident!
Au plaisir de vous lire
Famille Poingt Saint-Priest
Envoyé de mon iPad