La presse libre, pluraliste, objective, non partisane et déontologique parle du discours de Manuel Valls à l’Assemblée nationale le 3 mars : Manuel Valls n’ « éructe » pas, n’ « aboie » pas, ne « gerbe » pas, il ne « hurle » pas, il ne « vocifère » pas, il n’a pas « l’écume aux lèvres ».
Pour le Midi Libre, Valls « a dénoncé vertement », pour La Voix du Nord, il « s’énerve », pour BFM TV, il « s’indigne », pour La Chaîne Parlemntaire, il « recadre », pour L’Express, il « a fermement reproché », pour Sud Ouest, il « a sévèrement recadré », pour Le Figaro, il pousse « un coup de gueule », pour France Info, il a « réagi vertement », pour les Dernières Nouvelles d’Alsace, il « a piqué une grosse colère », etc. À aucun moment Manuel Valls n’éructe.
Dans son article « Le délicieux duo Guaino-Mélenchon » paru le 22 novembre dans La Voix du Nord, le journaliste Jean-Michel Bretonnier écrivait à propos du débat que Mélenchon « éructait », tandis que Guaino, lui, « se fâchait ».
Dans « Après la gauche caviar, la gauche 1re classe » – article paru le 26 juin 2013 dans le journal suisse Le Matin, la journaliste Melina Schröter écrivait à propos de Mélenchon :
« Pas une manif d’ouvriers où on ne l’aperçoit au premier rang hurlant et vociférant. Pas un camp de clandestins démantelé sans qu’il éructe sur tous les plateaux de télé, l’écume aux lèvres. »
Dans « Mélenchon frappe au cœur » – article paru le 25 janvier 2012 dans L’Est Républicain, Alexandre Poplavsky écrivait que Mélenchon « gerbe ses déclarations ».
Voici sept autres cas où Mélenchon « éructe ». Il serait temps que Mélenchon arrête de roter et de vomir, et qu’il s’inspire enfin de Valls. Comme le dit la journaliste Cléa Favre – qui a travaillé chez Libération avant d’être au journal suisse Le Matin –, Mélenchon devrait « fermer sa gueule ».
Figurez-vous que je suis d’accord.
Figurez-vous madame la Journaliste, que je n’ai jamais dit que nous ne pouvions pas tomber d’accord sur certains sujets.
« Aboie », « éructe », « gerbe », « écume aux lèvres »… En fait, ils ont juste des problèmes intestinaux chroniques obsessionnels les pauvres! Tout s’explique: difficile de réfléchir et d’être de bonne humeur quand on passe son temps à vomir et à chier mou! Leur vocabulaire est représentatif de leur pensée: prémâchée, molle et sans consistance!