Pour le journaliste Sylvain Courage, proposer d’accorder des titres de séjour aux étrangers ou les rejeter à la mer, c’est pareil
Dans son article « GRECE. Mélenchon, Duflot, Le Pen… le fan-club français de Syriza » paru le 23 janvier dans Le Nouvel Observateur, le journaliste Sylvain Courage écrit que « Syriza promet d’en finir avec l’austérité… et séduit du Front de gauche au FN ! » :
Puisqu’il n’y a aucune différence entre racistes et antiracistes, comme le laisse entendre le journaliste, voici une autre infographie rigoureuse et déontologique :
Sylvain Courage n’écrivait-il pas, le 6 avril 2012 dans « Présidentielle : les mesures les plus irréalistes, les plus dangereuses » (Le Nouvel Observateur) :
« Le candidat du Front de Gauche veut régulariser les sans-papiers et permettre à tous les étrangers qui le souhaitent d’acquérir la nationalité française après cinq ans de résidence. Une telle disposition, unique en Europe, risque de provoquer, à terme, un afflux de migrants difficile à maîtriser. Eva Joly prône la régularisation des sans-papiers sur des critères « objectifs » comme la présence sur le territoire depuis plus de cinq ans. »
Son ancien patron Laurent Joffrin, aujourd’hui patron de Libération, ne disait-il pas à propos de J.-L. Mélenchon, le 19 mars 2012 chez France Info :
« Il y a un sous-titre dans son programme, qui à mon avis est d’une maladresse totale, c’est : « L’immigration n’est pas un problème ». Alors on peut se battre pour les droits de l’homme et se battre pour une politique d’immigration humaine, mais dire que c’est pas un problème, alors là les gens y r’gardent ça, y comprennent plus où y z’habitent, là. »
Mélenchon = Le Pen ? Mais qu’en est-il de ces trente journalistes qui parlent comme Le Pen, dont font partie Courage et Joffrin ?
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Dans un paysage audio-visuel français aussi porté vers le conformisme et le formatage, l’audace inouïe de Sylvain Courage force le respect. C’est grâce à des figures de sa stature que Libé crèvera un peu plus tard. A lui seul Sylvain réhabilite le journalisme.
Rappelons que Syriza s’est allié avec l’Extrême Droite en Grèce pour remporter les élections.