Le catalogue en contient en fait beaucoup plus, car certains billets recensent deux, trois, voire quatorze ou quinze assimilations de Mélenchon à Le Pen (ou à Hitler).
– Deux, par exemple dans « « Mélenchon = Le Pen » dans Libération (17/04/14) »
– Deux, dans « « Mélenchon = Le Pen » dans La Nouvelle République et Le Parisien »
– Deux, dans « « Mélenchon = Le Pen » (Sud Ouest, Les Échos, 18-23-24/05/13) »
– Quatorze dans « « Mélenchon = Le Pen » dans la presse en janvier 2012 »
– Quinze dans ce best-of du Courrier International : « « Mélenchon = Le Pen » dans la presse étrangère«
Le centième « Mélenchon = Le Pen » recensé depuis la création de l’OPIAM a été produit le 20 mai par Jean-Michel Helvig, journaliste à La République des Pyrénées. Le 6 mai 2012, ce journaliste avait déjà assimilé le Front de gauche et J.-L. Mélenchon au parti nazi Aube dorée et aux fascistes des manifestations contre les homosexuels¹. Le 10 octobre 2012, il écrivait que J.-L. Mélenchon avait « atteint un niveau d’insulte et de mépris à l’égard de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault que même le Front national ne s’autorise pas »².
Extrait de l’éditorial de Jean-Michel Helvig du 20 mai 2014, « Des Européennes pour remonter le temps ? » :
« […] Le paradoxe de l’édifice européen contemporain est qu’il faudrait sans doute le mettre à bas pour que l’on découvre, après coup, combien il nous protégeait. Mais qui a envie de laisser les clefs du camion France à des Le Pen, Mélenchon, Guaino ou Wauquiez pour n’en citer que quelques-uns ? Peut-être même pas eux. »
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1. « Le risque de la grande panne politique
« , La République des Pyrénées.
2. « [Edito] Traité budgétaire européen : un avertissement parlementaire« , La République des Pyrénées.
A la place de Mélenchon, je fêterais cet anniversaire en me collant une petite moustache lors de mon prochain meeting. Souvent, la seule exhibition du mensonge permet de le désamorcer.
salut à vous camarades,
ce matin 3 juin à France culture ( la grande table, invité Jean Birnbaum ), Jean-Luc Mélenchon est « violent » dans ses discours, le journal le monde préfère la fille du borgne .
la journaliste constate sans commentaires, une émission stupéfiante, mais c’est France culture, la référence de la classe « éduquée ».
Merci. Dans la 1ère partie c’est ça ? vers quelle minute svp ?
Je vous ai fait un transcript de cette émission scandaleuse:
9’45 » – Je ne suis pas certain que le personnel politique actuel rejette le peuple, je ne dirais pas ça du tout, je ne pense pas qu’il a peur du peuple, je pense que malheureusement ceux qui se réclament du peuple accroissent cette espèce de perplexité à l’égard du politique, évidemment marine le pen d’un côté mais aussi de l’autre, même s’il n’a absolument rien à voir du point de vue du racisme et de la xénophobie, malheureusement Monsieur Mélenchon a fait un tort terrible à ce que peut représenter le politique depuis quelques années par ses espèce de… de de… par ce retour du vocabulaire, précisément vous avez eu la gentillesse de rappeler Le Peuple et les Gros… si on regarde ces discours ont est atterré, et il rassemble des foules à travers la société française, c’est un discours totalement… qui se réclament du peuple, très bien ! Mais d’un peuple qui va contrôler que ceux qui se goinfrent de richesse… il y a une sorte de dénonciation à travers un vocabulaire absolument épouvantable…
– Vous trouvez que le vocabulaire de M. Mélenchon est pire que celui de tous les partis de gouvernement ou d’opposition en France, dans la récupération…ou même que celui de Marine Le Pen qui récupère elle aussi
– On a un vocabulaire technocratique d’un côté qui ne vise pas beaucoup à susciter de l’enthousiasme (dans les sondages que l’on citait je crois qu’il y avait 1% des français qui disaient que la politique était enthousiasmant. 1% disait que la politique enthousiasme la personnalité.…) mais ça n’est pas du coup à coup de métaphores et de grandes déclarations ostentatoires, de coups de menton et de références à monsieur Chavez, que l’on suscite une interprétation du politique que Hannah Ardent, Rousseau, Locke, Gambetta, Jaurès ou Mendès-France ont pu élaborer avant eux.
– Donc il y a un juste milieu entre le…
– Il ne s’agit pas de juste milieu, il s’agit d’énoncer, de réfléchir sur ce que sont ces principes de l’égalité, de la liberté, de la société, de la fraternité, de la redistribution des richesses… On a pas besoin d’un vocabulaire de dénonciation pour… Je pense qu’il accroît cette espèce de méfiance à l’égard du politique, à l’égard de l’engagement de la politique… Les scores électoraux… malheureuse Madame Le Pen goguenarde se moquait de lui au moment des élections, je ne sais plus lesquelles, il y a quelques années, en disant, « il se réclame du peuple, mais c’est moi le peuple! » Et en effet malheureusement les résultats électoraux nous prouve qu’elle sait mieux attirer, en tous cas… que le peuple (entre guillemets) soit aliéné ou pas, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, et malheureusement peut-être aussi pour de mauvaises raisons… Il y a une espèce de ce refus de ce système qui n’entend pas les réponses, euh, les demandes de la société française…
Merci beaucoup !
Pétain = Le pen ! ça rythme, C’EST VRAI, et c’est Français ! Mais il faut comprendre la POLITIQUE pour être sur de ça ! LA POLITIQUE est fastidieuse. Et, il faut la suivre depuis de nombreuses années et retrouver des situations identiques pour comparer dans le temps.
MELENCHON EST LE CONTRAIRE DE LE PEN. Et, il ne veut pas LA GUERRE, lui.
Elle (Le pen) dit qu’elle n’est ni de Gauche ni de Droite Mais elle s’affiche avec des gens d’extrême-droite parce qu’elle est D’EXTRÊME-DROITE ET PARLE DE LA VIANDE ALLAL parce-que pendant qu’on parle de cela on ne parle pas du BANQUIER (QUI A DE GROS MOYENS) mais on parle plus du pauvre immigré (qui a peu de moyens).
Et dire que des journalistes s’interrogent doctement pour comprendre ce qui dissuade le lecteur d’acheter leur triste tambouille. Du lundi au samedi, tous les jours c’est raviolis. Trop cuits. Et verdâtres… Bon appétit ! Ben… c’est sans nous.
Ping : "Le Monde" désinforme sur le Grand Marché Transatlantique | Antoine Léaument
Bravo pour ce travail de bénédictin, utile et nécessaire…
Je me permets de laisser ici un commentaire sur quelque chose qui me chagrine, en me disant que ça ne tombera pas sous l’oeil d’un sourd, si vous me passez l’expression.
Fin 2013, les animateurs du Prix de l’Humour politique (qui va être attribué au mois de septembre) ont sélectionné pour les nominations 2014 une charge imbécile de Cohn-Bendit sur Europe1, « Si Mélenchon était au pouvoir, il mettrait tous les Mélenchon en taule ». Cette phrase est reprise partout dès qu’on évoque ce prix.
J’ai l’impression d’être le seul à être outré du choix de cette phrase comme une merveille d’humour, alors qu’elle n’est somme toute qu’une énième diffamation purement gratuite sur le thème « Mélenchon = monstre totalitaire », qui n’a rien à voir avec les petites phrases généralement en lice dans cet exercice.
Pour ce fan de Juncker qu’est Dany l’ex-rouge, la figure de Mélenchon est proprement insupportable, car en étant la négation de sa propre trajectoire elle lui renvoie cruellement sa propre image. Son voyage au Brésil lui fera peut-être découvrir la lutte des classes, par les innombrables conflits sociaux qui égayent sa coupe du monde chérie.