« Des rimes pour Mélenchon« , tribune de Pierre Weill – créateur et ancien président de l’institut de sondages « Sofres » – parue le 22 mai dans Libération :
« Cent cinquante mots nouveaux, apprend-on, vont entrer dans le Petit Larousse. Ils sont censés adapter notre belle langue aux évolutions de la société. A mon humble avis, les «sélectionneurs» de néologismes, plus ou moins utiles, en ont oublié un, majeur : «mélenchonnade». La définition pourrait en être ainsi rédigée : «Expression applicable aux outrances de qui pense faux, mais parle fort.»
Jean-Luc Mélenchon vient en effet de grossir le flot de ses débordements verbaux, en comparant carrément le cas de Jérôme Kerviel à celui du capitaine Dreyfus. Car pour le tribun enflammé de l’ultra-gauche, le trader est innocent de tous les crimes pour lesquels la justice française, probablement complice − il ne le dit pas, mais il le pense sûrement − l’a condamné à trois ans de prison ferme. Kerviel n’aurait été en fait que le jouet inconscient de la finance apatride, de ces affreux banquiers trop heureux de trouver quelqu’un à qui faire endosser – c’est le mot – leurs turpitudes aventureuses.
Que Michel Sapin, homme de gauche lui aussi, mais de l’autre, traite Kerviel d’«escroc», ou que son ami Pierre Laurent, patron du Parti communiste, déclare que le trader a prêté «la main directement au système spéculatif», rien ne freine Mélenchon en pleine «hystérisation», pour employer l’un de ces mots nouveaux − qui, lui, se passe de définition. Pas question d’admettre qu’il ne s’agit que d’un faussaire inventif, condamné définitivement pour faux et usage de faux après un procès équitable, où il fut défendu par de grands avocats. Rien de comparable avec l’affaire Dreyfus, ni sur le fond, bien sûr, ni sur la forme.
Mélenchon ne veut pas non plus savoir pourquoi Kerviel a déployé de tels trésors d’imagination pour dissimuler ses opérations frauduleuses, alors que, selon lui, «tout le monde savait» à la direction de la Société générale. Il ne veut même pas voir que ses positions provocatrices sont identiques à celles de Marine Le Pen. Ce qui, au demeurant, n’est pas une nouveauté. Il y a longtemps que l’on constate de tels rapprochements entre les deux extrêmes, de gauche et de droite.
L’important pour Mélenchon est d’avoir trouvé un nouveau terrain pour déployer ses imprécations. Un banal manquement à l’éthique − à quoi se résumerait l’affaire si les sommes en cause n’étaient pas si gigantesques − n’a pas d’intérêt pour lui. Il faut que Kerviel soit la victime expiatoire du capitalisme international.
Le plus pittoresque, ou le plus drôle, si l’on veut, est que le «bouffeur de curés médiatiques», comme il se surnomme lui-même, soit sur la même ligne que certains prêtres catholiques, dont Mgr Di Falco, cet ancien porte-parole des évêques de France, devenu l’impresario d’un groupe de chanteurs en soutane. Celui-ci se prête complaisamment à la vaste opération de communication en faveur du «pénitent» Kerviel, montée par les avocats de celui-ci, jusqu’à faire référence à une audience que le pape lui aurait accordée. Ce que le Vatican dément : il n’y eut qu’une photo au milieu de la foule. Rapide, mais très bien exploitée…
Mais pour en revenir à Mélenchon, je pense, à la réflexion, que ce n’est pas le terme de «mélenchonnade» qu’il faudrait faire entrer dans le Petit Larousse, mais celui de «mélenchonnerie». Cela permettrait des rimes… plus riches.«
Des rimes plus riches ? Il est fort dommage que l’ancien sondeur à qui Libération offre une tribune écrive des points de suspension, plutôt que d’assumer ses riches rimes – soit totalement, soit à moitié, comme d’autres :
Revenons aux paragraphes 1 et 4. Il y est question des « extrêmes » et des « outrances » de Mélenchon. C’est fort original ce qu’on trouve dans Libération. Ça n’avait jamais été pensé avant !
La haine de Pierre Weill et des autres médiacrates, c’est la vieille haine de l’intello, qui n’est autre que la haine de soi. La liquidation de la gauche française par le PS appelle d’urgence la désignation de boucs émissaires. Mélenchon, celui qui lit des livres avec des pages et plein de mots écrits dessus s’est définitivement coupé de ses anciens camarades qui n’en ouvrent jamais un.
une fois pour toutes PETAIN = LE PEN c’est Français, ça rythme et c’est la vérité VRAIE !
symbole du FASCISME ET DES MILITIENS DE DROITE alliés de HITLER. Tout chancellier a été
contre la France depuis la GUERRE de 1870 en 1914-18 et 1939-45. Jean-Luc Mélenchon est le
contraire et fédère à GAUCHE mais ses adversaires se chargent d’embrouiller les électeurs. Il est en pleine GAUCHE et non EXTRÊME comme les Le pen le sont, mais à l’extrême-droite mais n’avoue pas la VERITE REVELEE. On sait avec qui, elle est CAPABLE DE S’AFFICHER ! Mais J.L. Mélenchon a bien affronté M. Le pen. IL est le seul pour la Présidentielle de début 2012 !
J’ai fait une faute dans le paragraphe précédent : (n’avouent pas la VERITE REVELEE) et je m’en excuse !
Il faut rajouter que dans ce « texte » , Pierre Weill nous ressort aussi que Mélenchon aurait comparé Kerviel à Dreyfus , alors que Mélenchon justifiait juste la démarche du pg de défendre un trader lors qu’il n’est pas « de leur bord » au départ , en la comparant à celle de la gauche qui avait soutenu Dreyfus le militaire qui n’était pas « de leur bord » au départ ….
Et on peut rajouter que Pierre Weill glisse au passage un insinuation bien nauséabonde : il met dans la pensée de Mélenchon les mots « finance apatride » , rejouant là le Mélenchon antisemite que ces escrocs de la meute des chiens de garde nous avait sorti et qui a été pourtant été largement démonté ici sur opiam .
Sauf que Mélenchon fait 6 % là ou Marine en fait 25 …
Faut instituer un permis de voter…