L’un des pauvres choupinous innocents de Libération qu’il faut aider et sauver de leur méchant patron a encore produit un objectweet contre J.-L. Mélenchon. Ce dimanche 16 mars vers 14h, le journaliste Dominique Albertini (qui n’a sa carte dans aucun parti) a tweetté, loin de tout esprit partisan :
« Au meeting du PG, un cameraman heurte Melenchon et se voit traité d' »abruti », de « crétin », et de « vermine ».
Pas de preuve. Pas de contexte. Du grand journalisme donc, neutre, objectif, éthique et déontologique. Du journalisme recopié immédiatement par Michel Deléan, un confrère consciencieux et responsable de Mediapart, soucieux lui aussi de vérifier sa source et de développer son « information » . Pour le moment, il faut donc croire ces journalistes sur parole, comme il faut croire sur parole Lilian Alemagna de Libération quand il use de citations anonymes. Non seulement croire sur parole, mais aussi ne pas connaître le contexte, ne pas savoir pourquoi Mélenchon a réagi ainsi, s’il est vrai qu’il a eu cette réaction.
Michel Deléan a travaillé auparavant… chez Libération (1986-1987), au Parisien (1988-1998), et au Journal du Dimanche (1999-2010). C’est-à-dire chez les plus outranciers, les plus haineux, les plus venimeux. Comme on peut le constater dans les archives de l‘OPIAM, quand un journaliste qui n’est pas de Libération ou du Parisien éructe sur J.-L. Mélenchon… il y a des chances pour qu’il y ait déjà œuvré auparavant (voir par exemple l’article de Cléa Favre, journaliste nuancée, non extrême et non vocifératrice, qui conseillait à J.-L. Mélenchon de « fermer sa gueule » – voir 01/02/2013, « Solidarité entre révolutionnaires », Le Matin).
Merde comment je suis arrivé dans ce trou à rat ?
En courant dans le caniveau.