Mélenchon = Le Pen, Mélenchon rote, Mélenchon insulte (la routine)
Le 28 novembre, Le Point a mis un signe égal entre le racisme et son contraire.
Selon ce journal, J.-L. Mélenchon « éructe ». Or M. Le Pen « éructe » aussi. Ce sont donc deux roteurs, qui rotent ensemble. Extrait de « Pour en finir avec le « jacobinisme suranné » », tribune d’un sociétaliste :
« Voilà les revendications raisonnables et légitimes qui font éructer Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen et figent dans un immobilisme stérilisant la grande partie du personnel politique français, engoncé dans un « jacobinisme suranné », comme le dit si bien Jean-Jack Queyranne, président (PS) du conseil régional Rhône-Alpes. L’urgence d’une République plus généreuse et plus ouverte n’en est que plus criante. »
Le même jour, Libération a publié un éditorial titré « Les boutefeux ». Le petit Poujade de service (ici, Alain Duhamel) qui passe son temps à insulter en bloc tous les responsables politiques, et a déjà comparé Mélenchon à Hitler¹ (mais ça, ce n’est pas une insulte) écrit :
« A l’autre extrémité de la scène politique, Jean-Luc Mélenchon s’est métamorphosé en machine à insulter François Hollande, Jean-Marc Ayrault et tout ministre qui passe à sa portée. Même ses alliés communistes en sont parfois gênés. Par ailleurs, on voit aussi des centristes comme Hervé Morin se transformer pour exister en imprécateurs. »
Le 30, La Dépêche du Midi rote aussi un éditorial (« Bonnets verts ») où le journaliste écrit, à propos de C. Duflot et V. Placé :
« Sans doute, lorsqu’ils parlent de Hollande, n’ont-ils pas l’insulte au poing façon Mélenchon, mais la critique du pouvoir, qu’ils jugent trop « social-libéral », leur est devenue une posture d’habitude. »
***
1. Voir « La résistible ascension de Jean-Luc Mélenchon« , 10/05/13, Libération.
Ces torchons ne sont plus guère lus que dans les salles d’attente par des bobos semi-cultivés. Leurs éructations prennent de plus en plus l’allure des hoquets du mourant.