« Aimer la France, aimer les Français » – article de Christine Clerc paru le 9 juin 2013 dans le Midi Libre. Extrait :
« Mais si la mort de Mauroy suscite aujourd’hui une telle émotion, c’est parce qu’il sut s’élever au dessus des partis et des classes sociales pour promouvoir un projet de fierté collective.
Qui le fait aujourd’hui ? La droite fracturée, obnubilée par la question du retour d’un « sauveur » nommé Sarkozy, qui s’emploie à diviser pour régner ? La gauche à hue et à dia, dont le conducteur d’attelage, François Hollande, craint de « sortir de l’ambiguité à ses dépens » ? L’extrême gauche et l’extrême droite, qui ne nous parlent que d’un monde noir et qui le deviendrait encore plus sous leur dictature ?
Ce n’est pas seulement à cause de la crise et du retour des idées « fascistes » et « bolcheviques » des années 1930/1940 que l’étudiant au visage d’ange Clément Méric est mort, frappé par des petites brutes qui osent prétendre aimer la France alors qu’ils trahissent ses valeurs universelles et défigurent son visage. Pas seulement non plus parce que la jeunesse a besoin d’engagements forts – ce qui explique d’inexplicables conversions à l’Islam radical – et que le sport n’est pas un exutoire suffisant.
Mais il ne suffira pas de rappeler le projet avorté de service humanitaire, de montrer du doigt Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen dont les discours ont été parfois des appels à la haine, ni de scander « Halte au fascisme !», en se réclamant, comme Manuel Valls et Anne Hidalgo, d’origines espagnoles anti-franquistes ou, comme Nathalie-Kosciuskio-Morizet, d’un grand-père Résistant, pour s’exonérer de toute responsabilité. »
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c’est à se demander ce qui se passe dans les écoles de journalisme