Le journal 20 minutes ose un jeu de mots sur la mort de Clément Méric
Pendant la Seconde Guerre mondiale et encore après-guerre, les collaborationnistes désignaient les résistants comme « terroristes » ¹. Depuis la mort de Clément Méric, leurs successeurs dans les médias font la même chose : ils mettent sur le même plan la victime et ses bourreaux, et vont jusqu’à dire qu’après tout, la victime l’a bien cherché.
Dans sa Une du 7 juin, le journal Le Parisien réduit le meurtre du jeune militant de gauche commis par des néo-nazis à des « affrontements entre extrémistes ». Le jeune homme était pourtant désarmé, venait juste de guérir d’une leucémie et pesait soixante kilos ; l’un au moins des néo-nazis faisait 1m90 et était armé d’un poing américain.
Le même jour, le journal 20 minutes ose un jeu de mots dans sa Une : « Extrême émotion » (en référence à l’extrême droite – et à l’extrême gauche ? bref aux « extrêmes » ?). Mélenchon parle souvent du devoir de réintroduire de la morale en politique. Cette Une est non seulement immorale, mais aussi obscène :
Revenons au Parisien. La page 2 contient un article du journaliste Henri Vernet (« En France, la haine politique a tué »), dont voici deux extraits :
« […] bagarre entre militants extrémistes de gauche et de droite »
« […] tout se passe comme si la parole extrémiste, l’anathème jeté à la figure de l’adversaire, l’insulte homophobe ou, la violence pure et simple, avaient retrouvé droit de cité »
Dans sa conclusion, le journaliste Henri Vernet estime que la volonté de Jean-Marc Ayrault de « tailler en pièces » les mouvements néonazis est « un mélange de sincérité et d’habileté ». Encore une belle preuve de neutralité-impartialité-indépendance-etc., quand on garde en mémoire que Jean-Luc Mélenchon a été sommé par tant de journalistes de s’excuser pour avoir dit qu’il fallait « éradiquer politiquement le Front national ».
Quand un sociétaliste dit qu’il faut « tailler en pièces » les mouvement néonazis, c’est exquis. Quand un socialiste dit qu’il faut « éradiquer politiquement le Front national », c’est un « dérapage », c’est « violent », « exagéré », etc.
À la page 3 du Parisien, un article est signé « C.C. et R.I. » : « A l’extrême gauche, les héritiers des redskins« . Admirons la puissance de la pensée de « C.C. et R.I. ». Elle est bien entendu sans arrière-pensée, sans sous-entendu :
« Tee-shirt noir ou polo, cheveux courts, tatouages… certains militants ont un look parfois quasi similaire à celui de ceux qu’ils combattent. »
Là encore, seules la forme et l’apparence comptent, pas le fond, pas les idées. Ces journalistes, qui ne pensent pas mais journalisent, n’ont que faire des idées.
Note :
***
L’un des rares journalistes qui pensent, Daniel Mermet, écrivait jeudi :
« Beaucoup de messages pour dénoncer l’amalgame fait un peu partout dans les médias entre extrême-droite et extrême gauche, renvoyés dos à dos dans une même stigmatisation.
C’est le même amalgame qui mettait les Brigades Internationales et Franco dans le même sac.
C’est le même amalgame qui mettait l’occupant nazi et la Résistance dans le même sac, c’est ce que faisait Vichy et la collaboration.
C’est le même amalgame qui met aujourd’hui Marine le Pen et le Front de gauche dans le même sac.
Cet amalgame se veut un gage d’objectivité tel qu’on l’enseigne dans les mauvais cours de journalisme.
Cet amalgame illustre la phrase fameuse de Jean-Luc Godard : « L’objectivité c’est cinq minutes pour Hitler, cinq minutes pour les Juifs ».
Un autre journaliste, Pascal Riché, écrit dans Rue89 :
« […] non, l’extrême gauche n’a rien à voir l’extrême droite : cet amalgame est au mieux naïf, au pire pervers. Même quand, dans les années 70, certains groupes d’extrême gauche légitimaient la violence contre l’ordre établi et ses symboles, il est impossible d’assimiler celle-ci aux ratonnades ou aux « chasses au pédés » perpétrés par des nostalgiques d’Adolf Hitler.
Mettre dos à dos les groupes antifascistes et des groupes néonazis est non seulement une ânerie, mais aussi une méconnaissance indigne, celle de notre Histoire. »
(voir « Mort de Clément Méric : la foire aux âneries« , 07/06/2013)
La question reste entière : méric était-il un extrémiste ?
Que s’est-il passé ce vendredi ?
Qui sont ces antifas ?
La violence (s’il y a) peut-elle se revendiquer de « gauche » ou d’extrême gauche ».
…
regardez ce documentaire sur les antifas (et par les antifas): http://www.youtube.com/watch?v=umZFeapPkKI
Qu’en pensez vous ?
Les fachos s’en prennent à des innocents. Les antifachos s’en prennent à des criminels. Point à la ligne.
Donc, si j’ai bien compris vous justifiez la violence physique comme méthode d’action.
Dans ce cas, pouvez vous imaginer que votre réponse puisse vous classer, de mon point de vu, parmi les mouvements politiques « extrémistes ? »
Dites déjà quel est votre point de vue. D’où parlez-vous ? D’où regardez-vous ?
Dommage que je ne sache pas dessiner…
J’aurais dessiné une jeune femme se faisant violer par une bande de skinhead dans une rame de metro, avec le controleur, la police et le reste des passagers disant « on n’intervient pas, on n’aime pas la violence comme moyen d’action ».
Combattre avec des fleurs des fascistes munis de points américains et de battes ne sert à rien. La haine utilise la violence pour régner, alors pour combattre la haine il faut utiliser les même armes.
Dire que les anti-Fa sont pareil aux Faf, c’est défendre et protéger leurs idées liberticides et meurtrières.
L’Etat de droit, cela vous dit quelque chose ?
Lorsque des voyous s’en prennent à vous dans le métro, vous revenez avec des battes de baseball ?
Moi je porte plainte à la police.
Je suis effaré et effrayé de ce que je lis sur ce fil. C’est ça les valeurs de gauche ?
Merci pour le lien, intéressant documentaire qui retrace l’historique de ce mouvement. Mais il montre bien que c’est bien en réaction à la violence qu’ils sont nés. On ne peut pas les mettre sur le même plan. Même s’ils utilisent les mêmes armes que leurs adversaires, combattant le mal par le mal.
Je suis pour le dialogue et les négociations, mais avec certains individus ce n’est juste pas possible. Nés de la violence, ils ne comprennent que ce langage.
Mon grand père, résistant, militant syndical et communiste, me disait : « Jésus était le premier des communiste ». Il m’a raconté avoir vu les résistants de la dernière heure fusiller les prisonniers allemands.
La violence, le sectarisme, le fanatisme sont la plaie du militantisme. Je suis militant front de gauche et je sais combien ces maux sont répandus, même dans mon propre camp.
En 1997 j’ai cru en la gauche plurielle. Depuis j’ai compris que les socialistes étaient nos adversaires politiques.
Je souhaite la victoire d’une gauche alternative. Pour cela, il faudra veillez à lutter contre les tendances sectaires qui existent en notre sein. Les antifas sont un danger pour la crédibilité du front de gauche.
Je comprends votre point de vue, il est valable. Mais attention de ne pas tomber peut-être à votre tour dans le sectarisme, en ne vous mettant pas à la place des antifascistes violents, ou en les jugeant peut-être sans les connaître assez. La méthode d’action des antifascistes ne se résume pas la violence. Certains antifascistes y recourent, d’autres la refusent absolument. Et ceux qui y recourent ne la pratiquent souvent que par légitime défense. Les fachos sont en guerre contre la démocratie. Le gouvernement n’ordonne pas aux forces de l’ordre de neutraliser les fascistes. En gros, les antifascistes qui agressent les fascistes font le travail de la police…
Quant au sectarisme, vous avez raison. Mais il n’épargne aucun parti politique. Vous ne voyez que le côté sombre d’une partie des antifascistes. Je vois leur côté lumineux. Je considère que c’est une marque de sectarisme que de vouloir écarter « les antifas » du Front de gauche. Il n’y a pas « les antifas », mais des antifascistes non-violents, et d’autres violents.
« Mais attention de ne pas tomber peut-être à votre tour dans le sectarisme, en ne vous mettant pas à la place des antifascistes violents, ou en les jugeant peut-être sans les connaître assez. »
Selon vous, rejeter la violence de groupuscules politiques serait faire preuve de « sectarisme ». No comment.
« Le gouvernement n’ordonne pas aux forces de l’ordre de neutraliser les fascistes. En gros, les antifascistes qui agressent les fascistes font le travail de la police… »
Vive le retour de la milice !
Pardonnez moi de ne pas voir du tout le côté lumineux de ces propos.
A mes yeux, vous et vos copains, êtes un danger pour la démocratie et la république.
Vous êtes tout autant mes adversaires politiques que les groupuscules fachos d’en face.
Super. Les journalistes ont ont donc raison : les-extrêmes-se-touchent. Les antifascistes, comme les fascistes, lynchent les anti-homosexuels, les juifs, les femmes, les immigrés, les plus faibles qu’eux. Vous êtes un brillant intellectuel. Comme Plantu.
Et je ne vois pas le rapport entre les antifascistes violents et les résistants de la dernière heure qui fusillaient les prisonniers allemands.
Aux yeux des journalistes et de plantu, je suis moi-mêmes un extrémiste de gauche.
« Extrême » est une stigmatisation visant à disqualifier a priori.
Au contraire des média, je dis quelque chose de bcp plus précis : les groupes violents sont un danger pour la démocratie. Or nombre de militants dits « d’extrême gauche ne sont ni violents eux mêmes, ni promoteurs des valeurs de la violence dont vous mêmes faites l’apologie ici.
Pour le dire plus clairement : Mélenchon n’est ni violent, ni n’incite à la violence politique. A la différence de vous, c’est un grand républicain. C’est une immense faute morale de Plantu que d’avoir grimé mélenchon en néo nazi.
Mais voyez vous le fossé qui vous sépare de mélenchon, de la part les propos anti républicains que vous tenez ici ?
vous vous trompez opiam ne tient ici aucun propos républicain
Etre républicain, c’est reconnaitre à l’Etat le monopole de la violence légitime. C’est la ligne défendue par le Front de Gauche et Jean Luc Mélenchon.
Or selon OPIAM : « Le gouvernement n’ordonne pas aux forces de l’ordre de neutraliser les fascistes. En gros, les antifascistes qui agressent les fascistes font le travail de la police… »
Je parlais du gouvernement actuel, celui de la rue de Solférino. Coma81, je pense que Mélenchon a raison de condamner la violence. Il dit bien ce qu’il veut, et j’ai bien le droit de penser ce que je veux. Je ne suis pas Mélenchon. Vous avez remarqué hein ?
Si Brice. J’estime qu’on peut être républicain et ne pas condamner la violence des antifascistes contre les fascistes.
Et que pensez-vous du fait que Mélenchon ne condamne pas les séquestrations de patrons ?
erratum :
« par les propos » et non « de la part »
La riche personnalité d’ Esteban, l’assassin présumé de Clément, commence à apparaître : un con , un paumé inculte, une marionnette. Voilà donc cette précieuse symétrie des extrêmes si chère à Plantu, Copé, et 90% des médiacrates : c’est la symétrie de la barbarie et de la culture, c’est l’équivalence du bien et du mal.
« Et que pensez-vous du fait que Mélenchon ne condamne pas les séquestrations de patrons ? »
Chacun doit reconnaitre à l’Etat républicain, le monopole de la violence légitime, c’est à dire que personne ne peut prétendre faire régner l’Etat de droit ou « l’ordre anti fachiste » à la place des forces de police. Pas de milices donc.
Ensuite, c’est à l’Etat de juger les violences sociales (dans l’entreprise). Les tribunaux jugent et condamnent en fonction des circonstances. La séquestration des patrons relève largement de la violence symbolique. Rien à voir avec la bastonnade de rue.
Lorsqu’un syndicaliste est condamné, le rôle d’un parti des travailleurs, s’il considère que le cas en vaut la peine, est de soutenir le syndicaliste et d’en appeler à la clémence de l’Etat républicain. par exemple en accordant une amnistie, qui supprime la peine.
Cette démarche prend du sens dans le cadre des institutions républicaines et uniquement.
Eh bien vous voudrez bien admettre que tout n’est pas tout noir ou tout blanc, Coma81. Je suis ardemment républicain, mais je n’ai que faire de la « clémence » de l’État qui « accorde » une amnistie ou supprime la peine d’un syndicaliste. La justice, ce n’est pas des croquettes lancés aux citoyens. Dans ce genre de cas, c’est très bien si l’État soutient les syndicalistes. Mais s’il ne les soutient pas, alors l’insurrection est légitime (vous connaissez sur ce point ce que proclame la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyens).
« un con , un paumé inculte, une marionnette »
A la différence de Clément, une gueule d’ange, fils de deux profs d’université, élève brillant de sc po paris, qui fait son éducation politique dans les mouvances antifa, avant de faire une brillante carrière au PS.
Les média ont bien reconnu un des leurs. Quelle indulgence sur france inter, libération…
De qui parlez-vous là ? Qui fera une brillante carrière au PS ?
Je connais la constitution.
Si jamais s’instaure une dictature, alors je suis en faveur de l’insurrection. Dans le cadre de la démocratie représentative, ce n’est pas la position du front de gauche.
Notre méthode est de rallier les français et de gagner les élections.
« De qui parlez-vous là ? »
dorzédéja oppose, comme toute les média et commentateurs de gauche, d’un côté l’agresseur « un con , un paumé inculte, une marionnette », de l’autre la victime forcément innocente parce que élève brillant, mention très bien au bas S (quelle info !!) étudiant à sc po paris, une gueule d’ange, fils de deux profs d’université, qui fait son éducation politique dans les mouvances antifa, et qui aurait fait une brillante carrière au PS.
Car règle d’or : ne prenez jamais au sérieux quelqu’un qui se dit « en révolte contre la société » et qui cherche en même temps à accumuler les titres scolaires.
Il n’y a rien de honteux à être très bon élève, bien sûr. Mais dans ce cas, un engagement politique si extrême , si radical (= prétendre ne pas reconnaitre la légitimité de l’Etat de droit) ne doit pas être pris au sérieux.
Paix à son âme. Condoléance aux parents. Honte à ses camarades qui n’auraient jamais dû embarquer un gringalet revenant de leucémie dans une rixe contre des types surentrainés et ultra violents.
Votre « règle d’or » est ridicule. Mélenchon a une maîtrise de philosophie. Jaurès était professeur de philosophie. Marx était philosophe. Au PG il y a énormément d’intellectuels hyper-diplômés. Vous racontez n’importe quoi et insultez la mémoire Clément Méric. Que savez-vous de sa vie ? de ce qu’il serait devenu ? Vous êtes répugnant. C’est la dernière fois que vous vomissez sur mon blog.
Mélenchon respecte l’Etat droit. Jaurès fait l’apologie de l’Etat de droit. Marx était contre l’Etat de droit et n’était donc pas professeur de philosophie. Il n’était pas rémunéré par un Etat. Il était cohérent avec son engagement intellectuel.
Quant à moi je ne suis pas « répugnant », je n’insulte personne, je suis respectueux de mes interlocuteurs. Comme vous pouvez le constater je prends soin d’argumenter. Je ne « vomis » donc pas.
Je suis simplement un militant front de gauche, qui ait travaillé comme collaborateur d’élus communistes, qui milite pour faire passer des idées de respect, non violence, pour promouvoir l’esprit de la démocratie.
Mais si vous pensez que j’ai atteint votre seuil de tolérance, moi militant front de gauche option républicain…
Adieu donc.
Vous seriez aimable de ne pas censurer ce dernier message.
Vous dites que Clément M. aurait fait une brillante carrière au PS. C’est une injure. Vous ne vous en rendez même pas compte…
Coma 81 a sûrement d’autres centres d’intérêt que la politique. Là est probablement son problème. La politique est exigeante au point de risquer d’ assombrir tout ce qui lui échappe.
coucou c’est re-moi. Je sais j’avais promis d’arrêter mais je ne résiste pas;
: « Coma 81 a sûrement d’autres centres d’intérêt que la politique (…) La politique est exigeante ».
Selon dorzédéja, la politique devrait être réservée aux spécialistes, c’est à dire lui même visiblement.
Finalement, grâce à ce site, j’ai beaucoup appris sur les valeurs des antifas. Je sais maintenant que des milices antifa me protègent tandis que d’autres sont spécialement chargés de penser à ma place.
Bon allez je charrie. Mais c’est trop bon !
c moi coma81
Halte aux amalgames, c un pseudo que j’avais choisi en la circonstance sur un autre blog d’antifas sauveurs du monde.
« I have a dream »: que l’obtention du droit de vote soit subordonnée à un solide test de culture générale. N’est pas citoyen ( digne de ce mot) qui veut. Les révolutionnaires du XVIIIéme siècle parlaient de « vertu », chose encore plus rare, apparemment, que la culture.
« que l’obtention du droit de vote soit subordonnée à un solide test de culture générale. N’est pas citoyen ( digne de ce mot) qui veut. »
J’ai compris, vous me faîtes marcher. C’est pour caméra cachée. Et dire que j’ai cru en vos histoires de milice antifa, et maintenant de restriction du droit de vote…
Allez, vous m’avez bien eu tous. Petits coquins, va !
Je suis venu sur votre blog car le lien en a été donné en commentaire d’un article de l’express critiquant Mélenchon. Votre blog est très intéressant, vous avez fait un travail important qui montre bien comment on peut dévaloriser un homme politique en le présentant défavorablement à la fois visuellement et intellectuellement.
Mais votre analyse semble s’arrêter à la défense de votre « protégé » (Mélenchon). Il me paraitrait pourtant très intéressant de ne pas aborder l’usage de ces tactiques seulement sous l’angle « anti-Mélenchon », mais d’essayer de comprendre à quels moments et contre qui ces méthodes de dénigrement, ou à l’inverse d’encensement, sont utilisées, et par quels médias. En résumé, vous avez fait le travail d’analyse du « comment » dénigrer untel (en l’occurence Mélenchon), mais je trouve qu’il serait tout aussi intéressant de compléter avec une analyse sur le « pourquoi et par qui » concernant l’utilisation de ces techniques. Par exemple, concernant Mélenchon: pourquoi tout le monde s’acharnerait sur lui comme vous semblez le montrer ?
Vous avez raison. Mais j’ai aussi parlé d’Eva Joly (voyez le précédent billet), de Poutou, de la CGT et j’ai même défendu Hollande et Ayrault lorsque le Petit Journal a fait un trucage contre eux !
Pourquoi ? Bah, la chanson n’est pas nouvelle : Plutôt Hitler que le communisme…
Une partie des anti-fas font monter le Fn bien plus qu’ils ne le combattent véridique. Quand certains ont cassé des vitrines et brûlé des voitures à Rennes, ça n’a fait que le jeu du Fn. Quand certains disent ne pas aller voter c’est pathétique et après ceux-là se comportent comme des rageux moralistes dès qu’on n’est pas d’accord avec eux. Ben voyons… Ces cyber-warriors justifient l’anonymat en trouvant comme prétexte les menaces physiques… Ce ne sont pas les Red-warriors qui eux ont fait le vrai travail en marginalisant les skinheads néo-nazis. Aujourd’hui les Red-Warriors sont très peu formés dans les sports de combat. Cet horrible crime comme d’autres agressions n’arriveraient pas arrivé si les anti-fas étaient mieux formés. Ne pas le reconnaître c’est être de mauvaise foi. Les anti-fas qui souhaitent vraiment s’investir contre l’extrême droite deviennent militants dans une association anti-raciste par exemple. Maintenant quelqu’un qui lutte vraiment contre l’extrême droite fait confiance à la police républicaine et ne fait pas tout pour interdire Dieudonné de spectacle quand bien même c’est un militant d’extrême droite depuis quelques années.
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