Le 23 mai, une journaliste, Armel Mehani, a publié dans Le Point un article illustré par une photo un peu étrange. En effet, à part la voiture de police qui figure au premier plan, on peut se demander que vient faire Mélenchon dans cette histoire. La photo date d’il y a plus d’un an puisque l’affiche où l’on voit Mélenchon à gauche est une affiche de la campagne présidentielle de 2012. Cette illustration n’a donc aucun rapport avec l’acte de cannibalisme découvert le 23 mai 2013 :
Il ne s’agit certainement pas d’un message subliminal, mais sûrement d’une erreur. Les responsables de l’édition se sont sûrement trompés de photo et ne s’en sont pas rendus compte. Oups ! Ils auraient pu par exemple choisir une photo cadrée autrement, comme celle de l’AFP choisie par Direct Matin :
Source : photo d’archives de l’AFP, reprise par le journal Direct Matin pour illustrer « Palmier mis en examen pour le quatrième meurtre« , 27 avril 2012.
… Ce qui n’empêche pas qu’il n’y aurait toujours aucun rapport entre le titre et l’illustration, puisqu’il s’agit de deux crimes n’ayant aucun rapport l’un avec l’autre.
Les grands médias, leurs rédactions au moins, sont dépendants des tenants du libéralisme, de l’affairisme et de la finance. JLM et sa programatique inquiètent les suzerains de ces médias et à juste titre puisqu’effectivement ils seront les premiers à « apprécier » la réalisation des options politiques de JLM si l’électeur déconfit lui apportait demain sa confiance. Donc ce systéme en ce moment fortement déstabilisé et décrédibilisé, essaie de résister en se défendant avec les énormes moyens de propagande à sa disposition y compris en diffamant. Nulle surprise pour les convaincus qui ne s’attendent pas à recevoir des cadeaux de ceux qu’ils combattent ouvertement. Ceux là ne s’en laisseront pas compter. Mais dans une société où l’image plus que la raison a pris une place prépondérante, c’est éminemment pervers sur un public « non averti ».
Précision à apporter, à mon avis, dans le corps de l’article: le salarié de Virgin tient selon toute vraisemblance une pancarte contenant l’inscription « Butler », du nom de Walter Butler, la crapule de financier à l’origine du plan de licenciements de Virgin (PDG rapace de Butler capital partners). Rien à voir avec Hitler, même si l’on peut penser qu’il doit exister d’autres photos de Mélenchon à cette manifestation de salariés en lutte sans ambiguïté de l’arrière plan (mais il est si plaisant pour la presse de révérence de trouver des photos où JLM apparaît comme un allumé)
Merci pour ces précisions. L’article est complété.
Concernant la première photo, elle correspond à l’immeuble où a été interpellé, le 14 avril 2012 à Draveil, Yoni Palmier, mis en examen dans le cadre de l’affaire des quatre « meutres de l’Essonne »:
http://www.directmatin.fr/france/2012-04-27/palmier-mis-en-examen-pour-le-quatrieme-meurtre-21917
Le choix de cette image pour ce crime à Nice n’est donc pas totalement une « erreur », ça ressemble plus à un choix rapide dans les résultats d’une requête du genre « assassinat / meutre » + « police » dans une base de données d’images.
En effet. Mais il est intéressant de voir que l’illustration de l’article de Direct Matin, elle, n’est pas un gros plan (ou n’est pas coupée). On y voit aussi une affiche de Sarkozy, ce qui change tout, et là on ne peut plus vraiment suspecter une volonté de manipulation par l’image.
Pour la seconde photo, le mot qui semble donner « ITLER » est en fait « BUTLER », l’actionnaire « vautour » qui a lâché VIRGIN.
http://www.humanite.fr/social-eco/les-salaries-de-virgin-ne-veulent-quon-solde-leurs-512424
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=13550
tout cela présuppose qu’il y a des hommes qui font le choix de ce cliché plutôt qu’un autre. le photographe a du mitrailler un maximum comme toujours, surtout depuis le numérique et le cadrage, l’expression du visage ont été soigneusement choisies pour servir le propos ou pour desservir jlm. Cela veut donc dire que ces professionnels de l’information commettent une faute grave eu égard a leur métier et ne méritent pas le poste qu’ils occupent. Ils doivent donc être licenciés ou tout du moins ne doivent plus avoir de carte de presse et les avantages qui s’y rattachent.
Leur direction, les correcteurs qui valident le montage sont également coupable,