Un an après la victoire des solfériniens, une partie des journalistes vomit sur Mélenchon ses torrents de glaires lepénistes… Lancés dans une course pour séduire les couches populaires et les déçus du hollandisme, Marine Le Pen, Bruno Jeudy et Nicolas Prissette occupent le terrain et les médias.
« Le match des extrêmes : Le Pen convainc plus que Mélenchon« , un article de Bruno Jeudy et Nicolas Prissette, paru le 5 mai 2013 dans Le Journal du Dimanche. Sous-titre :
« SONDAGE – les Français jugent plus crédibles les solutions de la présidente du FN face à la crise que celles de Jean-Luc Mélenchon. »
Illustration, suivie de l’article :
Après Marine Le Pen, c’est au tour de Jean-Luc Mélenchon de battre le pavé parisien. Animateurs de la dernière campagne présidentielle, la patronne du Front national et celui du Front de gauche profitent à plein de l’impopularité de François Hollande, de l’aggravation de la crise économique et d’une opposition divisée. Un an après la victoire des socialistes, une partie de la gauche descend dans la rue pour protester… comme l’a fait l’extrême droite le 1er mai. Lancés dans une course pour séduire les couches populaires et les déçus du hollandisme, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon occupent le terrain et les médias.
Les deux progressent de manière différente. Selon le sondage Ifop pour Le Journal du Dimanche, la stratégie d’opposition de Mélenchon ainsi que son style sont loin d’être validés par les Français, notamment ceux de gauche. Il est jugé « sectaire » par 63% (+ 10 par rapport à mars 2012) des personnes interrogées, dont 67% au PS et quand même 31% au Front de gauche. Son « parler cru et dru » ne séduit pas toute la gauche. Plus embêtant, sa capacité à « changer les choses » chute en un an de 66% à 56%. Son aptitude à comprendre les problèmes des Français passe de 58% à 44%. Bref, ce sondage percute de plein fouet l’ambition de Mélenchon d’apparaître comme une alternative à l’intérieur de la gauche. Seuls 25% des sympathisants socialistes estiment qu’il a des solutions pour sortir le pays de la crise.
Marine Le Pen récolte de meilleurs résultats que le patron du Front de gauche. Ses solutions pour sortir de la crise – pourtant plus radicales, comme la sortie de l’euro – sont validées par 37% des sondés, (10 points de plus que Mélenchon). Dans le détail, seuls 30% des sympathisants UMP la jugent crédible. « Tout se passe comme si les électeurs de droite la voyaient plus comme un aiguillon que comme quelqu’un porteur d’une alternative crédible », note Frédéric Dabi, directeur adjoint de l’Ifop. Attractive mais pas encore crédible, elle est minoritaire dans toutes les catégories sauf les ouvriers. La bataille des idées est loin d’être gagnée. De la même manière, 47% des Français la jugent apte à comprendre leurs problèmes. Un résultat surprenant qui traduit peut-être une forme de « banalisation » du FN. »
Oh ? ça alors ! comment ça se fait ?
Le plus tragique est que Pierre Desproges, il y a longtemps, en confrontant symétriquement » un enfant juif et un enfant antisémite » a tordu le cou à la bêtise symétriste. Mais rien n’y fait. Il faut que l’herbe pousse, que les enfants meurent, et que Plantu l’emporte sur Desproges.
Ping : Pour le Huffington Post, Syriza = danger et Mélenchon = Le Pen