Trois pleines pages de « Mélenchon = Le Pen » et de « Mélenchon = neonazi » dans l’édition du 7 avril 2013. Voici d’abord la couverture :
Puis la page 2 :
Le deuxième article de la page 2 fait le lien avec le premier : « Ils prospèrent en Europe ».
Qui, « ils » ? Il s’agit des neonazis, repeints en « populistes », ceux dont il est question au-dessus. Mélenchon est donc un neonazi. Le « journaliste » Didier Micoine écrit :
« À Athènes, la cure d’austérité imposée aux Grecs a fait monter l’Aube dorée, parti ouvertement néonazi, qui a remporté près de 7% aux législatives de 2012 et 21 sièges au Parlement.
[…]
Dans les ex-pays de l’Est communistes, les thèmes chers à l’extrême droite — rejet du mondialisme et de l’immigration, dénonciation de l’islam, voire racisme — restent prédominants. En Hongrie, le Jobbik, parti xénophobe et nostalgique d’une grande Hongrie, a obtenu plus de 16% aux législatives de 2010. Le pays a comme Premier ministre Viktor Orban, leader du Fidesz, autre parti populiste, majoritaire au parlement. En Autriche, le Parti de la liberté (FPO), créé par d’anciens nazis, avait déjà participé à une coalition gouvernementale en 1999. Aujourd’hui, le FPO, qui surfe sur la crise et bénéficie d’un vote ouvrier, a obtenu 17,5% des voix aux législatives de 2008 et 15,6% à la présidentielle d’avril 2010.
[…]
La vague xénophobe et antieuropéenne atteint aussi les pays nordiques pourtant réputés pour leur tolérance. En Finlande, le parti des Vrais Finlandais, mouvement souverainiste et anti-immigrés, a obtenu près de 20% aux législatives de 2011 et fait son entrée au Parlement avec 39 sièges. Son leader, Timo Soini, nationaliste qui se présente comme le défenseur du petit peuple, est devenu président de la commission des Affaires étrangères au parlement. En Norvège, les nationalistes du Parti du progrès sont également entrés au parlement après avoir obtenu 22,9% en 2009. Aux Pays-Bas, le Parti pour la liberté néerlandais, dont le dirigeant, Geert Wilders, se veut un rempart contre la montée de l’islam, a obtenu 16% aux législatives de 2010. La même année, le parti des Démocrates de Suède, héritier des néonazis, a obtenu 20 sièges au Parlement. La dénonciation de l’immigration et de l’islam rencontre aussi un fort écho en Suisse. En 2009, le oui au reférendum contre la construction de minarets, lancé par l’Union démocratique du centre, a rassemblé 57% des voix. En 2011, l’UDC a raflé 25% aux législatives. »
À côté, le torchon de la page 3, du « journaliste » Olivier Beaumont :
Je vote Mélenchon et je ne suis ni néonazi ni populiste… Je suis une unité du peuple !
C’est vrai quoi, on commence à en avoir ras la casquette de ces commentaires absurdes. mais que faire ?