Nouvelle agression de Lilian Alemagna dans Libération, le 22 février 2013. Pour présenter son article intitulé « Pour Mélenchon, « ceux qui ne votent pas l’amnistie sociale ne sont pas de gauche » », le journaliste écrit que Mélenchon « a profité » de sa campagne pour la loi d’amnistie des syndicalistes et militants associatifs « pour se payer Manuel Valls… ». Rien de nouveau donc pour ce journaliste enragé contre la politique en général, et contre Mélenchon en particulier. Lilian Alemagna a toujours estimé que Mélenchon est un profiteur de manière générale, mais surtout « tire profit » et « tire des bénéfices » personnels dans sa lutte contre le capitalisme, de la même manière que le pompier, bien entendu, tire profit de l’incendie (voir absolument le tout premier article de l’OPIAM pour comprendre le harcèlement alemagnien). Extraits de son dernier article :
« Ce vendredi matin, au fond d’un café parisien près de la gare de l’Est, l’ex-candidat Front de gauche à la présidentielle s’agace. »
« Devant les journalistes, l’ancien socialiste raconte comment Hollande l’a fait lanterner pendant des mois ». »
Un journaliste un peu plus honnête écrirait « l’ancien membre du Parti socialiste », car il saurait que Mélenchon est toujours socialiste, il saurait le danger qu’il y a à brouiller les repères pour les gens dépolitisés. Pour Lilian Alemagna, Mélenchon est le plus souvent ex-quelque chose, Mélenchon existe rarement au présent.
Puis, contrairement à ce que montre la vidéo de l’entretien, Lilian Alemagna continue la construction d’un Mélenchon agressif (voir plus haut déjà : il « s’agace ») :
« « C’est le Comité des forges qui parle », attaque Mélenchon. »
« L’amnistie sociale, nous devons l’arracher. Elle ne sera pas concédée », insiste le député européen pour qui le vote de mercredi au Sénat est un «test» pour la gauche. « On va voir quel est le degré d’indépendance des parlementaires socialistes et d’Europe Ecologie-Les Verts, menace Mélenchon, l’index constamment pointé vers l’avant. […] »
« Pour l’instant, la proposition de loi a été rejeté en commission. Les socialistes et les radicaux de gauche pourraient-ils faire adopter le texte en séance plénière mercredi ? Mélenchon et Billard redoutent leurs amendements. « C’est leur manière d’humilier », s’agace l’ancien sénateur de l’Essonne […]. « Ils vont dans la même fosse où se trouvent le Pasok et le parti socialiste espagnol », s’emporte-t-il avant de faire confiance aux sénateurs PCF, dont leur numéro un Pierre Laurent, pour ne pas se faire piéger: « C’est pas un alevin, lance Mélenchon. Ils ne vont pas se foutre de lui ». »
Pour résumer, Mélenchon :
– « profite »
– « se paye Manuel Valls… » (notez les points de suspension)
– « s’agace »
– « attaque »
– « menace »
– « s’agace » à nouveau
– « s’emporte »
– « lance »
Prochainement dans l’OPIAM : Lilian Alemagna en furie.