Dans un article du 17 février intitulé « Quand Jean-Luc Mélenchon votait (par erreur) pour les farines animales », le journaliste Corentin Dautreppe accuse Jean-Luc Mélenchon d’avoir « cherché à verdir son image » en décembre dernier :
« Mais pourquoi Jean-Luc Mélenchon, qui, en décembre dernier, cherchait à verdir son image, s’est-il engagé en leur faveur ? Par erreur. »
Sous-entendu : Mélenchon n’est pas écologiste, mais se construit une façade écologiste. Encore un cas typique de propagande tout en finesse. Son argument (de « journaliste » ?) : un simple lien vers l’article d’une autre journaliste, qui écrit au Monde. Argumenter, développer, prouver eût été au-dessus de ses forces de militant. L’autre journaliste en question a hurlé tout le mois de décembre que Mélenchon n’est écologiste que par opportunisme. Un autre, Martin Bureau, tout en finesse, avait accusé Mélenchon de « se vouloir le nouveau pape de l’écosocialisme », de chercher « à se justifier » et de « tenter d’effacer son image de cogneur ». La majorité des journalistes ayant traité le sujet ont menti ou n’ont fait aucune recherche. Mélenchon est venu progressivement à la conscience écologiste, et cela fait déjà plus de cinq qu’il s’y intéresse très sérieusement. Il ne « cherche » rien du tout. Corentin Dautreppe devrait chercher, lui, à blanchir son image de « journaliste » qui ne donne qu’un lien en guise de démonstration – faute déontologique contraire à tous les principes de la Charte d’éthique professionnelle des journalistes. Mélenchon ne serait pas vraiment écologiste, mais Dautreppe serait vraiment journaliste ?
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Interpeller le petit procureur Corentin Dautreppe, à la fois « journaliste » et « étudiant en journalisme » (???) : https://twitter.com/CDautreppe ou corentin.dautreppe@gmail.com