Le journaliste des Échos qui se cache derrière le pseudonyme « Favilla » (ou ne donne pas son prénom) n’en est pas à son premier « Mélenchon = Le Pen ». Trois sont recensés dans l’OPIAM pour l’année 2012 : celui 20 janvier, celui du 11 octobre et celui du 18 octobre 2012. Et pour l’ensemble de la rédaction de ce journal, plus de dix. En voici un nouveau, qui introduit l’article « Les deux populismes italiens », roté le 12 février :
« Dans beaucoup de pays, il existe deux populismes, définis par leur positionnement politique – la droite ou la gauche. En France, cette dualité est représentée, d’un côté par le Front national de Marine Le Pen, de l’autre par le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, les deux formations s’affrontant avec d’autant plus de violence qu’elles chassent, en matière économique et sociale, sur les mêmes terres. »
Est-il vraiment indispensable de relever les remarques de n’importe quel « peigne cul » (pardon) qui dit n’importe quoi? Leur faire de la publicité ne me semble pas indispensable… La cible doit rester les « chiens de garde ».
Ce n’est peut-être pas indispensable. Cela dit, la catégorie « Mélenchon = Le Pen » permet de constater la constance de la propagande, l’acharnement et le caractère moutonnier de l’injure. Cet acharnement démontre que cette assimilation a un sens et qu’elle fonctionne. Une majorité de gros beaufs répètent ce que disent les journalistes, qui sont des saints, des héros, des dieux. Il peut être utile de démontrer aux gros beaufs qui gobent tout rond la propagande médiatique, qu’il y a un véritable acharnement pour fabriquer un Mélenchon égal à Le Pen et parfois pire. Je vous rappelle que des centaines de milliers de personnes s’abrutissent devant le Petit Journal et croient vraiment ce que dit le microscopique Yann Barthès. Quant il compare Mélenchon à Staline dans un « reportage » de huit minutes, 90% des téléspectateurs probablement se disent « ah oui oui, Mélenchon c’est comme Staline ». Il faut répliquer à cela. Il s’agit d’une guerre entre la République et les medias. Dans cette guerre, les journalistes sont ceux qui agressent les premiers. Il faut se défendre, notamment par de l’éducation populaire. Les médias travaillent à ce que les citoyens se méfient systématiquement de tous « les politiques ». C’est très dangereux.
Mélenchon c’est pas Staline !
Staline était le chef !
Or le chef de Mélenchon est Hollande.
Hollande est Staline.
Mélenchon est un apparatchik soumis au pouvoir socialiste mou.
Il est regrettable que vous ne soyez pas convié à faire part de vos analyses politiques à la télévision, à la radio ou dans les journaux, tant elles sont empreintes de finesse, d’élégance, d’intelligence, d’acuité, de pertinence…