Extrait de l’éditorial du Nouvel Observateur du 2 janvier, en version bilingue. « J’ai fait un rêve » – par Laurent Joffrin :
« Imaginons que les syndicats, plutôt que de défendre en tout temps et en tout lieu…
des situations acquises, adhèrent eux aussi au compromis social
le progrès social, adhèrent eux aussi à la lâche résignation
et prennent le risque de parier sur l’emploi en assouplissant certaines rigidités.
et, par masochisme, parient sur l’esclavage en durcissant le fouet des maîtres.
Ainsi nous verrions le marché du travail se débloquer progressivement,
Ainsi nous verrions le prix des esclaves baisser progressivement,
le chômage diminuer quelque peu par l’effet de cet assouplissement
le chômage diminuer quelque peu par l’effet de ce durcissement
et la confiance des entrepreneurs s’améliorer. »
et la rapacité des esclavagistes s’intensifier. »
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