Voici quelques extraits d’un article du Nouvel Observateur, qui en mars avait donné la parole une fois de plus à l’ « historien-décrypteur-de-la-gauche-radicale »¹. Cet historien, c’est celui qui avait comparé Mélenchon à Hitler et à Staline deux jours avant les élections présidentielles.
Pas de tel outrage relevé dans ce torchon (les sondages n’étaient pas encore assez favorables à Mélenchon pour effrayer les médiacrates) mais seulement le banal vocabulaire poujadiste du savant inculte et stupide : « tous pourris… surtout la gauche ».
« Du NPA au Front de gauche, tout le monde cherche à se proclamer « candidat du peuple » et à draguer le vote ouvrier. »
« Les différents courants revendiquent tous avec insistance être les représentants du monde du travail dans la campagne électorale, comme l’illustre la parution du livre « Le Retour du peuple. De la Classe ouvrière au précariat » de Clémentine Autain, porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, « un ouvrier c’est là pour fermer sa gueule » du candidat du NPA Philippe Poutou, en passant par les différents slogans du Front de gauche « place au peuple » ou de lutte ouvrière « les travailleurs n’ont pas à payer la crise ». Tous cherchent à montrer qu’ils représentent les aspirations populaires. »
« Jean-Luc Mélenchon et ses proches se sont réapproprié le terme [peuple] et retournent l’argumentation : les élites haïssent le peuple et le dénigrent. »
… ce qui est faux : Mélenchon et ses proches critiquent les oligarques, pas les élites ; mais cet historien extrémiste, par définition, ne connaît pas la nuance. Et s’il la connaît, alors il ment, dans le but de mélanger l’anti-élitisme d’extrême droite avec la critique socialiste de l’oligarchie.
Note :
1. C’est ainsi qu’il est présenté par Le Nouvel Observateur.