Le 6 octobre, dans l’éditorial du journal hebdomadaire Marianne, Jacques Julliard a encore accusé Jean-Luc Mélenchon de populisme, de gauchisme et d’individualisme, sans aucun argument venant appuyer ses propos – comme d’habitude :
« En somme, le Parti communiste a confié ses intérêts électoraux à Hollande et ses positions idéologiques à Mélenchon. Mais c’est au prix d’un double reniement. Par opportunisme, il prête la main à une expérience sociale-démocrate qu’il désapprouve ; par impuissance, il confie son expression publique à un homme seul qui représente ce qu’il a toujours détesté : le gauchisme, le populisme, l’aventure individuelle. »
Paradoxalement, dans la phrase qui suit celle-ci, Julliard, qui a accusé Mélenchon ces trois dernières années de dire la même chose que Hitler, Le Pen, et surtout Poujade, (« Tous pourris ! »), écrit précisément ce que disait Poujade :
« Il en va ainsi des partis politiques comme de certaines draperies ou de certains vêtements : ils font encore illusion dans la pénombre où on les conserve, mais l’exposition au grand jour suffit à révéler combien ils sont décatis. »
Quant au journal dans lequel il écrit ses « éditoriaux », il n’est pas poujadiste, ni populiste, ni tous-pourriste, lui qui fait des Unes pareilles, pas du tout du tout :
Jacques Julliard avait pourtant débattu de la question du « populisme » avec Jean-Luc Mélenchon, mais apparemment il n’a rien retenu des explications de son adversaire. Il continue donc de l’accuser sans arguments.
Prochainement dans l’O.P.I.A.M. : deux nouvelles citations anonymes qui permettent au journaliste militant de faire sa propagande sous l’apparence de l’objectivité.