Mélenchon = nazi dans « Marianne » (30.05.2014)

     De même qu’à Libération il n’y a qu’un seul journaliste – Pierre Marcelle – pour contester les amalgames infamants « Mélenchon = Le Pen », « Mélenchon = Hitler » etc.¹, il n’y en a qu’un seul chez Marianne – Jack Dion.
Le 30 mai, le journaliste et historien Jacques Julliard a produit son troisième éditorial assimilant la gauche au nazisme. Excepté Jack Dion, aucun des journalistes de Marianne n’a protesté contre cette diffamation, qui est en même temps une banalisation du nazisme. Le 7 avril 2012, soit quinze jours avant les élections présidentielles, Julliard avait déjà comparé les rassemblements du Front de gauche à des rassemblements nazis, dans son éditorial objectif et non partisan « Mélenchon peut-il faire perdre Hollande ? »² :

    « Les enthousiasmes collectifs organisés, tels qu’on les pratiquait
dans
l’Allemagne nazie et la Russie soviétique, très peu pour moi. »

Sans doute Jacques Julliard trouve-t-il aussi cet enthousiasme collectif organisé de nature nazie ou soviétique :

     Dans un autre éditorial objectif et non partisan du 6 mai 2013 (« Contre le « Hollande bashing » »³), le journaliste et historien mettait encore sur le même plan « la chienlit des dégénérés fascistes » et « la veulerie des révolutionnaires de ruisseau ». Pour lui et tant d’autres journalistes très cultivés en histoire, un fasciste et un antifasciste, c’est la même chose.

     L’éditorial paru le 30 mai 2014 dans Marianne est titré « Le national-populisme, voilà l’ennemi ! ». Voici ce qu’écrit Jacques Julliard :

« On n’a cessé de le souligner ici : quelles que soient les intentions de ses tenants de gauche – en l’occurrence, le Front de gauche des communistes et de Jean-Luc Mélenchon –, le national-populisme court à l’extrême droite comme le fleuve à la mer. Si les 14 % des socialistes – qui ont au moins l’excuse du fardeau du pouvoir – sont dramatiques, les 6 % du Front de gauche, dans l’opposition ouverte depuis deux ans, sont proprement tragiques. Il y a bien sûr une responsabilité particulière de Jean-Luc Mélenchon qui n’a cessé d’hystériser et d’histrioniser son aversion maniaque pour François Hollande. Mais, au-delà de ce cas, ce qui s’est passé dimanche est la preuve qu’il n’y a pas présentement de majorité de rechange à gauche sur la base du national-populisme. »

     Le 20 avril 2012, soit quelques heures avant l’interdiction de parler de politique dans les médias – le 1er tour de l’élection présidentielle avait lieu le 22 –, Le Nouvel Observateur donnait la parole à Sylvain Boulouque, « historien décrypteur de la gauche radicale » qui faisait une analogie entre le Front de gauche et le « national-thorézisme » (voir « Le Front de Gauche : le « national thorézisme » comme modèle ». Manifestement, l’ « historien » sous-entendait une analogie entre « national-thorézisme » et nazisme, contraction de Nationalsozialismus.

     Au cas où certains auraient un doute sur l’intention de ceux qui collent un mot à national-, voici l’extrait d’une chronique parue dans Les Échos le 11 décembre 2013 (titre : « Le Front national ou la fusion de tous les extrêmes » ; sous-titre : « […] le programme économique du parti d’extrême droite n’a rien à envier à celui du Front de gauche« ) :

« Avec son programme économique, le Front national confirme qu’il n’est pas un parti d’extrême droite, mais un parti d’extrême gauche. […] Il transpire, par tous les pores de sa peau, pour reprendre l’expression de Jean-Marie le Pen à propos des « sidaïques », l’amour du socialisme le plus national et le plus extrême […]. »

Dans cette « chronique », le Front de gauche et Mélenchon étaient assimilés au racisme, à l’antisémitisme, au négationnisme, à la haine envers les malades du SIDA et au « socialisme le plus national », c’est-à-dire au nazisme. Il n’y a donc aucune ambiguïté : même s’ils n’osent pas souvent l’assumer, le terme « national-populisme » est bien synonyme, dans l’esprit des courageux qui l’emploient, de national-socialisme, c’est-à-dire nazisme (contraction de Nationalsozialismus en allemand).

Pour ne pas ouvrir un boulevard à Le Pen, Marianne valide sa thèse sur l’immigration

     Assimiler la gauche républicaine au nazisme : un comble pour un journal qui a déjà titré un encadré « Le tabou de l’immigration » (n° 791, semaine du 16 au 22 juin 2012), dans lequel le journaliste écrivait que « le ministre de l’Intérieur a raison » de cautionner « un éventuel retour des contrôles aux frontières de l’espace Schengen, pour mieux contrôler les flux migratoires » et prétendait que « la non-régularisation de l’immigration ouvre un boulevard à Marine Le Pen ».
Pour ne pas lui ouvrir un boulevard, il faut donc valider une de ses thèses, c’est-à-dire… lui « ouvrir un boulevard ». Conclusion :

https://i1.wp.com/opiam2012.files.wordpress.com/2013/04/marianne.jpg?w=640

     Dans un autre article objectif et non partisan, Marianne avait fait la même chose (voir « Sans stratégie claire, Mélenchon tape sur Hollande », 29 mai 2012). Tout d’abord, comparons ce titre avec ceux de Julliard cités plus haut :

– 6 mai 2013, « Contre le « Hollande bashing »
– 7 avril 2012 « Mélenchon peut-il faire perdre Hollande ? »

Dans cet autre article, donc, Marianne – « journal républicain et engagé » –, établissait, par omission d’informations et ambiguïté, un lien entre les problèmes socio-économiques du pays et l’immigration, comme Marine Le Pen :

« [Mélenchon] réagissait à lentretien paru dans les colonnes du Monde daté de jeudi dans lequel le premier flic de France [Valls] déclarait : « Aujourd’hui la situation économique et sociale ne permet pas d’accueillir et de régulariser autant [de sans-papiers] que certains le voudraient. » Est-ce à dire que Mélenchon est favorable à la régularisation de tous les sans-papiers ? Dans un contexte où les élus locaux reconnaissent la difficulté à intégrer ceux qui sont présents sur le sol français en toute légalité, cette position est délicate à tenir. »

Conclusion : le journal Marianne, avec Libération, Europe1, Le Nouvel Observateur et Le Monde, fait partie de  ces journaux qui parlent comme Le Pen.

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***

     Encore un mot à propos des « enthousiasmes collectifs organisés » que le journaliste et historien Jacques Julliard assimile systématiquement au nazisme. Le grand historien des États-Unis Howard Zinn a étudié ce phénomène des adeptes amalgamistes de la « raisonnable modération » ou du consensus :

« L’intellectuel n’aime guère les démonstrations d’émotivité. Il les considère comme des insultes à ce qu’il vénère par-dessus tout : la raison. L’une de ses louanges favorites est « dé-passionné ». Les mots « calme », « judicieux », « raisonnable » semblent chez lui s’appeler les uns les autres. Il montre du doigt les diaboliques manipulateurs d’émotion : les Hitler, les démagogues racistes du Sud, les charlatans de la religion, les guérisseurs. Et pourtant, assis dans une église baptiste noire du Sud profond, à écouter les gens chanter « We shall overcome… we shall overcome… » et crier « Freedom, freedom ! », notre intellectuel pourrait bien éprouver une bouffée de joie et d’amour vaguement teintée d’un léger malaise devant une démonstration aussi spontanée d’émotivité. Selon moi, ce malaise est dû à son incapacité d’admettre plusieurs choses : que l’émotion est un instrument moralement neutre qui peut servir à une grande variété de fins ; qu’elle sert un objectif positif lorsqu’elle est liée à un projet louable ; qu’elle n’est pas irrationnelle mais non rationnelle parce que, n’étant qu’un instrument, sa rationalité dépend uniquement de la valeur qu’elle sert. […] »
« Avec un critère aussi flou pour évaluer l’extrémisme et des limites en perpétuel flottement, est-il possible de juger de la qualité d’une proposition selon qu’elle nous semble « extrême » ou « modérée » ? Nous adoptons ces étiquettes parce qu’elles ne demandent pas trop de réflexion et ne risquent pas de nous procurer de maux de tête.
[…]
En outre, il est à la fois plus facile et plus confortable – en particulier […] pour ceux qui ne sont confrontés à aucun problème grave – de penser que la solution la plus « modérée » est toujours la meilleure.
[…]
Pour soulager l’embarras de notre intellectuel bouleversé par l’émotion, il lui faut dire qu’il n’existe pas forcément de lien entre émotion et irrationalité. On peut proférer un mensonge très calmement et dire la vérité en étant intensément troublé. L’émotion peut aussi permettre de prendre des décisions plus rationnelles si l’on entend par là qu’elle se fonde sur une connaissance plus vaste ; connaissance plus vaste qui implique une information à la fois accrue et plus intime. »

Howard Zinn, L’impossible neutralité (chapitre 6)

Note :

1. Voir « Europe : on n’est pas là pour se faire engueuler », 11 avril 2014, chronique censurée par Libération et publié par Bakchich.ddsd

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Une réponse à Mélenchon = nazi dans « Marianne » (30.05.2014)

  1. Guy Liguili dit :

    J’ai cessé d’acheter Marianne quand Jacques Julliard y est entré !

  2. alazif dit :

    L’amalgame est plus que douteux entre FN et PG, ça ne valide pas pour autant les thèses du front de gauche sur l’immigration, ni la stratégie électorale. Quant ce parti est capable de pondre un appel à défiler contre le FN sans parler une seule fois de chômage ou de chômeurs, il faudrait peut-être passer un peu moins de temps à décrypter les autres médias et s’interroger sur sa propre perception des réalités de ce pays.

    • Fred dit :

      Peut être que là il n’a pas parlé des chômeurs (et non de la courbe du chômage), mais sinon c’est une population largement évoquée par le parti – qui n’est pas à confondre avec la personne de Jean-Luc Mélenchon, comme certains aimeraient le faire croire.

  3. Dorzédéjà dit :

    Comme l’a génialement montré Karl Polanyi dans son maître-livre  » la grande transformation » ( 1944), les fascismes sont des réactions convulsives, inconscientes et spasmodiques, des sociétés européennes contre l’imposition par la force du  » marché auto-régulateur ». ( On dirait maintenant  » concurrence pure et non-faussée »). C’est donc le libéralisme qui est la cause profonde du fascisme. Même un intellectuel de troisième zone comme Jacques Juillard est personnellement responsable de la montée de la Pen, ne serait-ce que par son souci obsessionnel de l’identifier à Mélenchon. Plantu et Juillard, même combat, celui de la bêtise, de l’inculture médiatique, et de la complicité envers le fascisme.

  4. Julliard! chien de garde! méprisable larbin! A force de trop tirer sur la laisse en aboyant, toi et tes comparses vous devenez pathétiques et méprisables, parce que trop de mensonges imbéciles font deviner la tromperie!

  5. magda Corelli dit :

    Jean Luc Mélenchon est un homme droit, intègre et profondément humain.Il est aussi un grand intellectuel, ce qui défrise Julliard.

  6. REMIER dit :

    je viens de me deshabonner du nouvel obs en raison de la starisation de MLP et constate que mr Julliard traite de nazi jl melenchon Heureusement excellente analyse de monsieur DION dans ce journal M ARIANNE merci

  7. Jackie Gee dit :

    Juliard est un décati radoteur et borné, qui teint ses cheveux. Ainsi s’illusionne-t-il autant sur son physique que dans sa tête embrouillée de déjections animales et résidus chimiques. D’ailleurs, on dit que les teintures de cheveux sont nocifs pour le cerveau. CQFD.

  8. Carbonnier Pierre dit :

    Tout à fait d’accord . Julliard n’a pas digéré le débat qu’il avait eu avec Mélenchon sur France Culture un peu avant les présidentielles , débat, très courtois, au cours duquel il avait été proprement lessivé. Et comme ce genre de Monsieur je sais tout a la rancune tenace, il n’a eu de cesse ,comme le pire des tartufes staliniens,de répandre les pires calomnies sur Mélenchon.. « Calomniez, calomniez  » , air connu…Moi aussi je faisais confiance à Marianne . Il semblait y régner un esprit frondeur ,indépendant et honnête ,avec quelques plumes de qualité . Mais j’ai eu honte de leur mauvaise foi et de leurs perfidies à répétition dès lors qu’il était question du Front de Gauche . Et je ne me suis plus abonné. Quant au Nouvel Obs, c’est encore pire ! Un ramassis de bobos jésuitards. Je suis écoeuré de cette prétendue gauche

  9. RUben dit :

    Nous avons tous vu le film »Les nouveaux chiens de garde » dans lequel on retrouve tout le gratin journalistique qui se réunit chaque mois au Club de l’automobile, les journalistes de Marianne y font bonne figure. Ils sont aux ordres, comme tous les autres pour essayer de démolir JLM. Tous ces pauvres types qui se vendent pour une poignée de pièces d’or aux oligarchies financières, nous les méprisons, l’histoire les oubliera.

  10. Gérard Piel dit :

    Arretez d acheter cette merde

  11. germain dit :

    Monsieur Julliard est un intellectuel poussif dont le style amphigourique suffit à dissuader le lecteur attentif d’aller au-delà de la vingtième ligne de n’importe quel de ses papiers. Ce n’est donc pas à lui que j’en veux (il est totalement inutile à l’échange d’arguments) mais à Marianne d’en avoir fait un éditorialiste majeur de sa rédaction. Si c’est ainsi que ce journal entend contribuer au débat à gauche, autant dire que mieux vaut chercher ailleurs la nourriture dont nous avons besoin.
    Comme des tas d’autres, je cesse donc dès maintenant d’acheter ce journal !
    G.G

  12. Fabien dit :

    Pas la peine de se fatiguer à relever les petites crottes que dépose régulièrement Julliard. Plus personne ne prête attention à son radotage: il est tellement discrédité que Marianne a dû doubler son édito d’une autre page exprimant la position du journal!

  13. entrici dit :

    J’ai entassé les 4 derniers numéros de Marianne sans les ouvrir, excédé par les saloperies de Julliard. Votre chronique m’a incité à résilier immédiatement mon abonnement.

  14. william5 dit :

    Il y a bien longtemps que je ne lis plus ce journal-torchon centriste et consensuel lequel sert la soupe au PS et finalement au FN !!!

  15. ESTEVE dit :

    J’ai mis du,temps (et je le regrette..) à me décider à arrêter mon abonnement à Marianne suite aux éditoriaux haineux du délirant cacochyme Julilard. Je considère que ce petit monsieur a depuis qu’il est éditorialiste dans ce journal qui par ailleurs publie des choses intelligentes, abaissé le dit journal. Le plus pathétique c’est que les gens de qualité de Marianne soit ne se rendent pas compte du mal que julliard leur fait, soit et c’est plus grave ils l’approuvent. J’ai donc troqué mon abonnement à Marianne contre celui à Politis que je viens de renouveler comme on renouvèle son oxygène. Chassez Julliard de votre atmosphère, vous respirerez mieux!!..

  16. BRU NET Claude dit :

    Quel affreux personnage ce Jacques Julliard que font les journalistes de Marianne ce taire c’est cautionné ce discours haineux d’un homme qui a perdu la tête

  17. JLuc SZ37 dit :

    Oh! le vilain journal dont la ligne éditoriale ne serait représentée que par ce qu ‘ écrit ou en pe
    nse Mr Juliard …
    Bon il faut arrêter les balivernes là , je vous invite donc à lire le dernier et ce qu ‘ écrit Jean-François Khan dans un excellent article précédant la prochaine parution de son dernier livre .
    Pour ma part je verrais bien un débat/échange entre nos deux protagonistes Mélenchon-J-F K dans ce même journal …..

  18. Virginie Alba-Simm dit :

    Je trouve cette dénonciation globale de Marianne, sur la base des contributions de Jacques Julliard, que je me force à lire tant elles deviennent écoeurantes, en mode PS collabo c’est vrai, assez biaisée. Vrai qu’avec les journalistes de Marianne, il y a une forte tendance recherche d’une 3ème voie, qu’ils décelaient d’ailleurs tout autant dans le modem que dans le FDG aujourd’hui. Je pourrais en faire autant sur certains articles de chercheurs ou contributeurs du diplo ou Politis, voire de l’Humanité.
    Je rejoins donc Fabien Jluc SZ37 dans son commentaire.
    De plus, depuis les coups de gueule de Mariannautes adhérents FDG ou sympathisants, sur le blog de Marianne, dont moi, adhérente R & S, membre du FDG, on y parle du FDG, on invite des membres du FDG ou ex, etc pour essayer de comprendre ce qui n’a pas marché et ce qui a marché au FDG. Après nos coups de gueule, ils se sont même réveillés au sujet du GMT. Avant les élections européennes. Et ils continuent.

    Gare à la paranoïa en mode Lepen. Les bons là, les méchants là.
    La République n’a jamais été une réserve de « gauche » en France. Pa splus que la résistance.
    Elle est aussi libérale politique. C’est avec le libéralisme politique que le peuple a pu se constituer souverain, en contre-pouvoir aux souverains ROIS et barons. Avant cela, il n’y avait que les oligarchies temporelles et spirituelles, locales et nationales………
    Ce qui redevient d’ailleurs notre équilibre politique……
    A Marianne, même s’ils sont tombés pour le libéralisme économique naïvement ou idéologiquement plus souvent que pas, ils se reprennent. Grâce à leur respect républicain du libéralisme politique.
    Et aux rappels des commentateurs.

    • O.P.I.A.M. dit :

      C’est quoi, « la paranoïa en mode Lepen » ? C’est quand la gauche et l’extrême droite c’est la même chose, c’est ça ? C’est subtil et original dites donc. Vous avez trouvé ça toute seule ? Et au fait : seule une machine peut être « en mode ». C’est en général l’extrême droite qui réduit les mouvements de l’esprit à une machine.

  19. Virginie Alba-Simm dit :

    OPIAM. Vous avez visiblement lu rapidement mon message. En le réduisant à des mots clefs: apparemment, Lepen et Paranoïa.
    Je suis Fdg et je lis Marianne, Le Diplo, Politis, L’humanité, côté syndicat, Options, La CGT ensemble, entre autre.
    Excusez moi de ne pas voir dans Marianne que ce que vous y voyez. En ce moment, on a tous des problèmes de propagande et de contre-propagande, qui nous amènent souvent à l’excès.

    Donc « La paranoïa en mode Lepen »: Lepen et son parti se croient agressés et menacés par les immigrés, l’OPIAM, sur ce sujet, à la lecture de l’article, par Marianne entre autres, « réduisant les mouvements de l’esprit » des divers journalistes, blogueurs, etc « à une machine » pour reprendre vos termes.
    Voilà tout ce que je voulais dire. Si cela m’est permis.
    Je suis contre toutes les propagandes ou les simplifications, autant que faire se peut. Parce qu’elles n’ont jamais résolu et ne résolvent pas les problèmes actuels (et passés ) de monopoles de pouvoirs et de capitaux, donc d’antirépublicanisme.
    Fraternellement.

    • O.P.I.A.M. dit :

      Bien sûr, il vous est tout-à-fait permis de diffamer les gens en les comparant à Le Pen. Votre numéro de victime ne fonctionne pas. Allez-y, continuez si vous vous croyez originale.

  20. ValMau dit :

    Pétain = Le pen oui ! mais Mélenchon Jean-Luc = Jean Moulin = Jean Jaurès et je ne mélange pas les genres pour diaboliser Mélenchon en le comparant aux nazis au coté des Le pen qui sont d’extrême-droite eux ! C’est pour embrouiller la situation que les médias font ça car ils savent que dans le tas il y a des gens qui sont fragiles, qui ne comprennent plus rien !

  21. Spartacus ali dit :

    Au-delà des diffamations scandaleuses concernant le Front de Gauche, au-delà des stupidités sur l’extrême-gauchisme de Lapen.. (!), il y a un vent de folie pas tout à fait involontaire et qui est typique de cette époque formidable : BROUILLER les CARTES, BROUILLER les REPERES, les « extrêmes » sont rendus équivalents, tout est comme tout…
    Quelle bande de salopards incultes, le nazisme tenait, comme « la3eme voie », des propos ouvriéristes populistes et on a pu voir combien ils étaient équivalents à la gauche historique, celle de Jaurès, et de tant d’autres, ceux qui sont morts pour l’humanité !
    Ô peuple trop oublieux ! Moi, général Spartacus, je vous le dis, avec de pareils journalistes vous n’aurez pas besoin de novlangue : tout se vaut et ce sera de la merde…
    Quelle époque !!!

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