Ces journalistes qui parlent comme Le Pen, Gollnisch, Pétain, Soral et Dieudonné

Soixante dix cas de journalistes qui parlent comme l’extrême droite

À droite, Christophe Barbier, journaliste à L'Express.

À droite, Christophe Barbier, journaliste à L’Express.

Le parti médiatique assimile tous les jours Mélenchon à Le Pen. Mais qu’en est-il des journalistes qui parlent comme Le Pen, Gollnisch, Pétain, Soral et Dieudonné ?
Voici soixante dix exemples, regroupés en dix catégories :

  1. Les journalistes qui disent, comme Marine Le Pen, que Jean-Luc Mélenchon « éructe » et « vomit » (1 à 20).
  2. Les journalistes qui valident les thèses de Le Pen sur l’immigration (21 à 27).
  3. Les journalistes qui reprennent les éléments de langage et les sources de l’extrême droite (slogans, expressions, etc.), ainsi que l’accusation « Mélenchon-30-ans-au-PS », défendent l’antisémite Dieudonné et reproduisent son salut nazi (28 à 45).
  4. Les journalistes qui veulent « faire payer les Grecs », comme le Front National (46-47).
  5. Les journalistes qui disent, comme l’antisémite Alain Soral et le syndicat d’extrême droite « Uni », que Mélenchon « aboie » (48-51).
  6. Les journalistes qui emploient l’expression « appel d’air », comme Gollnisch, pour parler des réfugiés climatiques (52-53).
  7. Les journalistes qui reprennent l’archétype d’extrême droite du socialiste ivrogne (54-63).
  8. Les journalistes qui disent que Mélenchon veut « faire parler de lui » (64-68).
  9. Les journalistes nostalgiques de l’Ancien Régime (69).
  10. Les journalistes qui disent que l’écologie est un truc de bobo (70).

Catégorie n°1 – Tous ces journalistes qui disent que Mélenchon « éructe » et « vomit »… ils parlent comme Le Pen qui disait lors d’un entretien le 16 novembre 2013 avec le journal gratuit Metro :

« Il passe sa vie à éructer. »

Le 4 juin 2012, Le Pen disait aussi à propos de Mélenchon (voir « Législatives – Le Pen : « Mélenchon vomit la démocratie » », RTL) :

« Politiquement, il vomit la démocratie »

Le 19 janvier 2012 lors d’un entretien chez I-télé :

« Devant les caméras, il éructe, il menace, il insulte. »

Ils parlent aussi comme un autre fasciste beaucoup moins complexé, Bruno Gollnisch, qui écrivait sur son blog le 6 avril 2012 (« Jean-Luc Mélenchon, voiture-balai de Nicolas Sarkozy ») :

« M. Mélenchon a éructé à cette occasion lors d’une réunion à Limoges contre « les vieilles brutes », « les bons à rien », « les grands guignols », « les poivrots » du FN ! »

1. Marion Van Renterghem, du journal Le Monde, écrivait dans « Camarade Mélenchon » le 20 juin 2011 :

« Mélenchon éructe »

2. « La fauvette zinzinule, Mélenchon éructe », Guy Carlier, chronique diffusée à la radio Europe1 le 8 novembre 2010 :

« Mélenchon éructa […].
Mélenchon éructait […].
Mélenchon éructe. »

3. « Après la gauche caviar, la gauche 1re classe » – éditorial de Melina Schröter paru le 26 juin 2013 dans le journal suisse Le Matin :

« Pas une manif d’ouvriers où on ne l’aperçoit au premier rang hurlant et vociférant. Pas un camp de clandestins démantelé sans qu’il éructe sur tous les plateaux de télé, l’écume aux lèvres. »

4.  « Mélenchon : l’épouvantail devenu tigre de papier »,  Le Point, Jérôme Béglé, 5 décembre 2013 :

« Les explications embrouillées qu’il fournit sur son blog pour justifier ses manipulations se transforment une fois de plus en éructations… »

5. Selon un journaliste, Mélenchon « éructe » et « gerbe ».  Selon lui, Mélenchon s’appelle Mélenchon ; Le Pen s’appelle Marine.

« Mélenchon frappe au cœur » – article d’Alexandre Poplavsky, paru le 25 janvier 2012 dans L’Est Républicain. Les deux derniers paragraphes sont titrés « Marine et la presse » :

« Marine et la presse
Sur les terres ouvrières du Pays de Montbéliard, Jean-Luc Mélenchon s’en est pris au Front National : « Le FN vous ment, le FN vous trompe, le FN vous asservit », a-t-il lancé aux salariés de la région, une semaine après le passage de Marine Le Pen. « Il faut combattre ses militants, un à un. Porter la contradiction comme sur la fausse augmentation de 200 € que le FN veut accorder à tous les salariés. C’est une arnaque, Marine Le Pen les prend sur les cotisations sociales donc dans votre poche ». »
Que ses aficionados se rassurent, Mélenchon s’en est aussi pris à la presse. Sans raison, il s’est au beau milieu de son discours déchaîné contre ces journalistes qui disent de lui « qu’il tonne, qu’il éructe, ce qui veut dire cracher ». Il gerbe ces déclarations à chacune de ses sorties. Mais pour le coup, on le trouve sacrément hypocrite le camarade Mélenchon. Car hier, il éructait, et le mot n’est pas faible, sur tous les grattes-papiers dont son équipe de campagne a elle-même organisé le déplacement en terre comtoise. »

6. « Une conversion sur le tard », La Nouvelle République, courrier des lecteurs publié sur le site comme un article, 29 janvier 2014 :

« Dans tous les sens du terme, M. Hollande vient de se découvrir : il est « social-démocrate ».
La gauche de la gauche hurle à la trahison, M. Mélenchon éructe comme jamais. »

7. « Le délicieux duo Guaino-Mélenchon », 22 novembre 2014, La Voix du Nord, Jean-Michel Bretonnier :

« C’est d’abord Jean-Luc Mélenchon qui éructa, effrayant jusqu’au téléspectateur tassé dans son fauteuil. Comment ce Belge osait-il demander des comptes à la France au nom de l’Europe des marchands ? Comment la France de la Révolution pourrait-elle se renier et rendre des comptes à la nouvelle Coalition ? »

8. Première phrase de l’article « Hollande laisse dire Mélenchon et attend la suite », de François-Xavier Bourmaud, paru dans Figaro le 6 mai 2013 :

« Il tempête, il vitupère, il éructe même parfois. »

9. Le 25 février 2012, dans son article « Marine Le Pen versus Jean-Luc Mélenchon » paru   dans Vosges Matin, le journaliste Christophe Gobin écrivait :

« Le second [Mélenchon] a éructé sous le nez de la première [Le Pen] qui s’est efforcée de le snober. »

10. Le 1er mars 2013, dans son article « Cette explosive loi d’amnistie sociale » paru sur Europe1 (voyez la belle illustration), le journaliste Benjamin Bonneau écrivait :

 « […] le leader du Front de gauche a éructé sur BFMTV »

11. Le 17 novembre 2011, dans son article « Copé sur France 2 : « Hollande ne tient pas la barre de son camp »« , paru dans Le Parisien, la journaliste Marie Poussel écrit :

« « L’économie est au service de la vie pas l’inverse », éructe Mélenchon en évoquant la crise de l’euro. »

12. Le 12 avril 2014, dans « Comment François Hollande veut gagner son pari », article paru dans Slate, le journaliste Éric Le Boucher écrit :

« François Hollande n’est pas économiste, sa seule focale est la politique. Sur ce terrain, il a gagné une première bataille, fondamentale vu de son camp, celle menée contre l’extrême gauche. La déconfiture d’un Jean-Luc Mélenchon, contraint à l’éructation impuissante, et la disparition des mouvements trotskistes en témoignent. »

13. Le 18 février 2015, le journaliste du Nouvel Observateur Thierry de Cabarrus écrit dans « Mélenchon sur « Le Divan » de Fogiel : derrière le trublion médiatique, un homme tiraillé » :

« Une fois de plus, Marc-Olivier Fogiel a réussi le pari d’allonger sur son « Divan » l’homme debout au poing levé et d’obtenir des confidences sincères plutôt que des éructations d’estrade. »

14. Le 6 janvier 2011, la journaliste Valérie Domain conclut son article « Enorme clash entre Jean-Luc Mélen­chon et Nico­las Demo­rand », paru dans Gala, par cette phrase :

« La suite, on ne l’en­ten­dra pas, mais les éruc­ta­tions de Jean-Luc Mélen­chon doivent encore réson­ner dans la station de la rue François 1er. »

15. Le 5 avril 2015, dans « Cramé contre cramé », article paru dans L’Alsace, le journaliste Raymond Couraud écrit :

« Mmes Taubira, Aubry ou Duflot, acharnées à déboulonner le « bonapartiste » qu’elles accablent de leurs piques, devraient méditer cette enquête. Elles auraient tout autant intérêt à se demander si les Français ne rejettent pas plutôt la gauche doctrinale qu’elles incarnent. Cela vaut pour les éructations castristes de M. Mélenchon comme pour celles des frères daltoniens écologistes, plus rouges que verts. L’électorat a envie de voir son gouvernement gagner la bataille de l’emploi et de la croissance. Manuel Valls serait donc cet homme. »

16. Le 14 octobre 2015 dans « VIDÉO. Hollande humilié par deux syndicalistes, Mélenchon responsable ? Une image terrible », article paru dans Le Nouvel Observateur, le journaliste Olivier Picard écrit :

« En somme, il faudrait lui éructer au visage pour qu’il comprenne, ce traitre. C’était ça le message ? C’est celui, en tout cas, auquel Jean-Luc Mélenchon s’abandonne, persuadé d’être le dernier résistant dans la lutte des classes. »

17. Le 31 août 2015, dans « La nouvelle insanité de Mélenchon », article paru dans le journal Challenges, le journaliste Maurice Szafran écrit :

«  »Menteur, menteur, menteur », a-t-il éructé à de multiples reprises, mettant ainsi en cause la réalité des créations de postes dans l’enseignement. »

18. Le 27 mai 2015, dans « Jean-Luc Mélenchon : « Je suis Podemos » », article paru dans Le Canard Enchaîné, le journaliste Frédéric Pagès écrit :

« Mélenchon vomit… ». « Il vomit. »
« Il vitupère, il tonitrue. »

19. Le 24 mai 2014 dans « Échafaud pour Mélenchon. Le leader du Front de gauche est mort. Vive l’homme! », article paru dans Causeur, le journaliste Vincent Castagno conclut :

« S’il a la bonne idée de suivre mon conseil, plus besoin pour lui d’éructer contre les faveurs accordées au FN par les médias. »

20. Le journaliste Pascal Praud sur RTL le 9 juin 2017 (« Quel est le véritable Mélenchon ? Je ne sais pas ») :

« L’insulte est le point zéro du raisonnement : attaquer des arguments c’est compliqué, éructer l’anathème c’est plus simple »

Catégorie n°2 : les journalistes qui valident les thèses du FN sur l’immigration

21. Laurent Joffrin, journaliste et directeur du Nouvel Observateur, donnait en juin 2012 une leçon de lepéno-réalisme à Jean-Luc Mélenchon, lui expliquant la raison de son échec à Hénin-Beaumont : avoir répété tout au long de la campagne électorale que non, l’immigration n’est pas un problème. Petite illustration logique :

joffrin22. Joffrin à nouveau, l’anti-populiste, répondant au populiste Mélenchon, considérait l’an dernier, comme Le Pen, que l’immigration est un problème :

« Il y a un sous-titre dans son programme, qui à mon avis est d’une maladresse totale, c’est : « L’immigration n’est pas un problème ». Alors on peut se battre pour les droits de l’homme et se battre pour une politique d’immigration humaine, mais dire que c’est pas un problème, alors là les gens y r’gardent ça, y comprennent plus où y z’habitent, là. » (« duel des éditorialistes » à France Info, « Jean-Luc Mélenchon a-t-il réussi sa mobilisation ? », le 19/03/12)

joffrin23. Les journalistes Maël Thierry et Sylvain Courage du Nouvel Observateur répondant eux aussi à Mélenchon, que l’immigration est un problème. Comme Le Pen :

« Le candidat du Front de Gauche veut régulariser les sans-papiers et permettre à tous les étrangers qui le souhaitent d’acquérir la nationalité française après cinq ans de résidence. Une telle disposition, unique en Europe, risque de provoquer, à terme, un afflux de migrants difficile à maîtriser. Eva Joly prône la régularisation des sans-papiers sur des critères « objectifs » comme la présence sur le territoire depuis plus de cinq ans. »5
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À gauche, Maël Thierry ; à droite, Sylvain Courage, journalistes au Nouvel Observateur

24. Et c’est encore dans un entretien paru dans Le Nouvel Observateur – « Hollande condamné au courage » – qu’on trouve des traces de lepeno-compatibilité. Le soi-disant « philosophe » et historien Marcel Gauchet dit de Mélenchon :

« Il est devenu le candidat des médias, en se faisant le champion de l’antiracisme et en poussant la surenchère jusqu’au déni pur et simple du fait que l’immigration pose problème. C’est ce qu’il a voulu aller vendre contre Marine Le Pen et c’est là-dessus notamment qu’il s’est planté. » (28/06/12)

obspen25. Marianne – « journal républicain et engagé » –, a établi un lien entre les problèmes socio-économiques du pays et l’immigration, comme Le Pen :

« [Mélenchon] réagissait à lentretien paru dans les colonnes du Monde daté de jeudi dans lequel le premier flic de France [Valls] déclarait : « Aujourd’hui la situation économique et sociale ne permet pas d’accueillir et de régulariser autant [de sans-papiers] que certains le voudraient. » Est-ce à dire que Mélenchon est favorable à la régularisation de tous les sans-papiers ? Dans un contexte où les élus locaux reconnaissent la difficulté à intégrer ceux qui sont présents sur le sol français en toute légalité, cette position est délicate à tenir. » [8]

Par "J. D." (Jean Daniel ?), journaliste à Marianne

26. Marianne, encore une fois, a publié un encadré intitulé « Le tabou de l’immigration » [9], dans lequel le journaliste écrit que « le ministre de l’Intérieur a raison » de cautionner « un éventuel retour des contrôles aux frontières de l’espace Schengen, pour mieux contrôler les flux migratoires » et prétend que « la non-régularisation de l’immigration ouvre un boulevard à Marine Le Pen ».
Pour ne pas lui ouvrir un boulevard, il faut donc valider une de ses thèses, c’est-à-dire… lui « ouvrir un boulevard » !

Par "J. D." (Jean Daniel ?), journaliste à Marianne

27. Le journal Le Monde encore, a validé la thèse lepéniste selon laquelle il y aurait un lien entre destruction des services publics et immigration (voir « Dans la banlieue de Londres, les services publics cèdent sous le poids de l’immigration« ) [11].

Catégorie n°3 : les journalistes qui reprennent les éléments de langage et les sources de l’extrême droite (slogans, expressions, etc.), ainsi que l’accusation « Mélenchon-30-ans-au-PS », défendent l’antisémite Dieudonné et reproduisent son salut nazi

28. Le journaliste de Libération Lilian Alemagna emploie les mêmes arguments que Marine Le Pen :

« Jean-Luc Mélenchon ne veut pas laisser le champ de l’antisystème à la seule Marine Le Pen. Et compte bien faire oublier qu’il a été trente-deux ans au Parti socialiste, ancien sénateur puis ministre de Lionel Jospin. »

Il s’agit précisément d’un des arguments favoris de l’extrême droite : qui a passé plus de trente ans au PS n’a pas le droit de changer, n’a pas le droit de critiquer. Le fait que Mélenchon a longtemps lutté à l’intérieur du PS pour essayer de contrer sa dérive droitière n’est pas mentionné. Le fait qu’il reconnaisse son erreur de diagnostic non plus. Il a pourtant déjà dit qu’il aurait pu – ou dû – partir avant. « Mieux vaut jamais que tard » : telle est la maxime des sectaires et des lepénistes qui se répètent les uns les autres tels des perroquets : « Mélenchon-30-ans-au-PS ! », « Mélenchon-30-ans-au-PS ! », « Mélenchon-a-été-sénateur ! ». Conclusion :

À gauche, Jean-Michel Thénard du Canard Enchaîné, à droite, Lilian Alemagna de Libération29. Quand Mélenchon a dit qu’il fallait faire une « grande opération nettoyage » à Hénin-Beaumont, Le Pen a répondu que ça lui rappelait « führieusement les nettoyages ethniques ». Tiens, tiens… Mais c’est exactement la même conclusion qu’ont récemment tirée une meute de journalistes ! En effet, quand Mélenchon a parlé de « purifier cette atmosphère politique », Lilian Alemagna (Libération)¹ et de nombreux autres journalistes ont tout de suite assimilé J.-L. Mélenchon, par le jeu de mots « purification éthique », à un homme qui veut faire de la purification ethnique. Comme Marine Le Pen, donc, un an auparavant. Illustrons donc ce fait imparable qui prouve des points communs entre la dirigeante du Front National et ces journalistes, à l’aide du même type de petits photo-montages tout innocents qu’ils chérissent tant :

À gauche, Jean-Michel Thénard du Canard Enchaîné, à droite, Lilian Alemagna de Libération30. Christophe Barbier, comme Le Pen, vomit le parlementarisme et emploie un vocabulaire typiquement lepéniste contre  Mélenchon (titre de son article : « Pour en finir avec Mélenchon » [12]) :

« un candidat du système nourri au fromage de tous
les mandats et au gâteau du carriérisme politicard »
À droite, Christophe Barbier, journaliste à L'Express.

À droite, Christophe Barbier, journaliste à L’Express.

31. L’Express encore, quand on compare sa Une du 15 mai 2013 à l’affiche du FN – « Une autre voix » – ressemble un peu à une annexe du journal d’extrême droite Minute :

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32. I-Télé reprend le slogan de campagne de Marine Le Pen :

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33. BFN TV aussi :

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34. Le Point aussi :

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35. Jean Quatremer, journaliste à Libération, qui a répondu à un citoyen ayant critiqué ses menaces de plainte contre l’OPIAM, le 9 avril 2013 sur Facebook, que l’administrateur du blog « mérite un bourre-pif ». Même violence et menaces que les lepénistes.

36. Jean Quatremer, journaliste à Libération, qui écrivait sur Facebook le 24 avril 2013 à une étudiante en journalisme « Je vais vous traquer jusqu’au fond des chiottes ». Celle-ci avait osé critiquer l’attitude de ce journaliste vis-à-vis de plusieurs blogueurs (menaces de plainte – l’un d’eux a reçu un procès-verbal). Elle lui avait écrit aussi à propos de ses injures contre le journaliste Michel Soudais (Politis) et Henri Maler (Acrimed). Même langage et menaces que les lepénistes.

37. Encore L’Express qui, comme Marine Le Pen, distribue des « cartons rouges » :

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38. Éric Zemmour, journaliste au Figaro et à RTL a utilisé, à la télévision, le 1er février 2014 sur I-Télé, un papier provenant du site internet du néonazi Alain Soral :

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39. Comme Le Pen, Zemmour suggère de déporter les 5 millions de musulmans français, dans un entretien avec le journal italien Corriere della Sera, titré « Il successo di Zemmour, l’arrabbiato anti-élite « La Francia si è suicidata » », page 19, 30 octobre 2014.

40. Comme la fasciste Marine Le Pen, le journaliste Yann Barthès gerbe son « tous pourris tous menteurs tous manipulateurs », cinq soirs par semaine dans son émission Le Petit Journal. Et comme les lepénistes, Yann Barthès fait des saluts nazis (à l’insu de son plein gré bien entendu) :

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41. Le journaliste Thierry Guillemot, comme Le Pen, défend la « liberté d’expression » de l’antisémite Dieudonné, le 23 janvier 2013 à la télévision.

À gauche, Thierry Guillemot

À gauche, Thierry Guillemot, journaliste rédacteur en chef de la chaîne locale TV7 Bordeaux

42. Le Figaro fait la promotion de militants antisémites et négationnistes [6].

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43. Le Figaro à nouveau, après avoir été alerté à propos de l’article promouvant des militants antisémites et négationnistes, a persisté à faire leur promotion [7].

figaro egale fn44. Le journal Le Monde utilise un élément de langage de l’extrême droite. Le 31 janvier 2015, le journaliste Olivier Faye a produit un jeu de mots très rigolo en titrant « Jean-Luc Mélenchon, le pari de l’étranger ». Aucun journaliste n’a relevé ce jeu de mots, référence au « parti de l’étranger », élément de langage traditionnel de l’extrême droite. Depuis l’Affaire Dreyfus, l’extrême droite désigne sous l’expression « parti de l’étranger » les juifs, les francs-maçons et les socialistes.

45. « Français de fraîche date » : la journaliste Christine Clerc parle comme Gollnisch et Pétain

Ceux-là mêmes qui, comme Plantu et Christine Clerc, renvoient dos à dos « les extrêmes » et pratiquent le « point Godwin », sont travaillés dans leur cœur comme l’étaient leurs ancêtres médiatiques : plutôt Hitler que le Front Populaire ; aujourd’hui, plutôt Le Pen que Mélenchon. Et en effet, leur second point commun est l’antisémitisme.
Lors d’un « Club de la presse » d’Europe1 en 1987, Christine Clerc avait reproché à Henri Krasucki, juif communiste et résistant déporté, torturé par la brigade spéciale n°2 des Renseignements généraux, d’être un « Français de fraîche date » qui, né en Pologne et « naturalisé en 1947 », se permettait de critiquer la politique de la France (voir « Candidats, vos papiers ! », 5 octobre 2006, L’Express, Éric Mandonnet). Cet élément de langage est typique de l’extrême droite. Le député européen du FN Bruno Gollnisch, qui fait des saluts nazis avec ses amis Dieudonné et Jean-Marie Le Pen, a employé la même expression contre un élu du PS (qui a porté plainte). Dans son discours du 13 août 1940,  Pétain accablait aussi les « Français de fraîche date », et c’est bien entendu les juifs qu’il visait en particulier, ainsi que d’autres « ennemis de l’intérieur » comme les francs-maçons (désignés comme « l’anti-France »), car le même jour, le gouvernement publiait une mesure contre les « sociétés secrètes », qu’il fit interdire et persécuter :

« Je laisse de côté, pour le moment, les mesures très nombreuses que nous avons prises ou qui sont déjà envisagées pour rouvrir à la France meurtrie les portes de l’avenir : épuration de nos administrations, parmi lesquelles se sont glissés trop de Français de fraîche date, répression de l’alcoolisme, qui était en train de détruire notre race ; encouragement à la famille, cellule essentielle de la société et de la patrie ; réforme de l’instruction publique, en vue de la ramener à sa fonction éducatrice et à son rôle national. »

Laurent Joly, chargé de recherche au CNRS et spécialiste du régime de Vichy confirme dans Le Monde qui était visé par l’expression « Français de fraîche date » (voir « L’antisémitisme de Pétain est un antisémitisme traditionnel », 4 octobre 2010 ) :

« le gouvernement […] préfère sans doute – et sur ce point Pierre Laval, vice-président du Conseil, calcule qu’une loi raciale passerait mal dans l’opinion – le détour de mesures générales qui visent les naturalisés, les « Français de fraîche date ». Pour résumer, les Français nés de père étranger peuvent être licenciés de leurs emplois dans la fonction publique, et surtout, dans deux professions, qui n’ont pas été choisies au hasard : le barreau et la médecine, lesquelles, selon la propagande antisémite, étaient envahies par les juifs depuis l’entre-deux-guerres.

Catégorie n°4 : les journalistes qui veulent « faire payer les Grecs », comme le Front National

46. Comme Marine Le Pen dans son communiqué de presse du 4 février 2015 (« Grèce : Le Front National, pour le principe du remboursement de la dette !« ), le journal Valeurs actuelles exige que les Grecs remboursent la dette (voir l’article d’Éric Brunet « Les Grecs ne rembourseront jamais » paru le 6 février 2015).

47. Comme l’extrême droite, le journaliste du Monde Arnaud Leparmentier dégueule régulièrement sur le peuple grec :
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Catégorie n°5 : les journalistes qui disent que Mélenchon « aboie », comme le syndicat d’extrême droite « UNI » et l’antisémite Alain Soral

   Le 9 février 2012, sur le site d’Alain Soral, « Fécalité & Reconstipation », repère de tous les antisémites et néonazis francophones, un texte anonyme est titré « Mélenchon, le Lucky Luke de la politique… mais bien sûr ! ». Voici le deuxième paragraphe :

« Lui, le résistant bolchévique, l’opposant au capitalisme mondialisé, dont TF1, Libération, le Monde, ces organisations révolutionnaires rattachées au Komintern font la promotion à longueur d’émissions ou d’articles, lui qui aboie d’autant plus fort qu’il ne mord pas. »

48. Dans un reportage de France5 du 4 septembre 2013 (« C à vous »), le journaliste de L’Express Christophe Barbier, invité par ses confrères à dire quel animal pourrait être Jean-Luc Mélenchon, répond : « un chien: ça aboie très fort un chien. »

49. Le 5 juin 2015, « M », le magazine du journal Le Monde, publie un article du journaliste Jean-Michel Normand, »Mélenchon et l’histoire en Bern ». Il conclut ainsi son premier paragraphe :

Pour l’aboyeur de la gauche de la gauche, l’éducation des masses mérite autre chose que des thématiques « si caricaturales ».

50. « Mélenchon ou le pari de l’aboyeur », titre de l’éditorial paru le 25 mars 2013 dans La Charente Libre, par Dominique Garraud :

« […] Se jouant des limites floues du politiquement correct, la polémique allumée par Jean-Luc Mélenchon est symptomatique de sa stratégie assumée d’aboyeur « cru et dru » qui lui avait si bien réussi à la présidentielle. »
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À droite, un tract de l’UNI. Voir l’article du Monde « Qu’est ce que l’UNI ?»

51. Le 23 mars 2012 dans « Le sens caché des gestes : Jean-Luc Mélenchon », article anonyme paru dans Les Échos, le journaliste introduit son article ainsi :

« Le leader du Front de Gauche aboie souvent ses arguments. Ce n’est donc pas un hasard d’observer souvent chez ce tonitruant débatteur politique et lors d’échanges musclés, ce que l’on appelle « une lèvre de chien » […]

Le 9 février 2012, sur le site d’Alain Soral, « Fécalité & Reconstipation », repère de tous les antisémites et néonazis francophones, un texte anonyme est titré « Mélenchon, le Lucky Luke de la politique… mais bien sûr ! ». Voici le deuxième paragraphe :

« Lui, le résistant bolchévique, l’opposant au capitalisme mondialisé, dont TF1, Libération, le Monde, ces organisations révolutionnaires rattachées au Komintern font la promotion à longueur d’émissions ou d’articles, lui qui aboie d’autant plus fort qu’il ne mord pas. »

 

Catégorie n°6 : les journalistes qui emploient l’expression « appel d’air » pour parler des réfugiés de guerre, comme Bruno Gollinsch et « Fdesouche »

52. « L’appel d’air allemand attire un flot ininterrompu de réfugiés », article paru sur Euronews, le 9 septembre 2015appel

 … article repris par le site Internet d’extrême droite « Français de souche » :fds

53. Le 16 septembre 2015, Arnaud Leparmentier, journaliste au Monde, écrit dans « La fin de l’Europe allemande » :

« Et voici que les trois piliers de l’Europe s’effondrent : […] la social-démocratie, qui s’écroule sous les coups de boutoir de populistes de gauche – Corbyn, Varoufakis et autres Mélenchon ».
[…] Las, ses propos [de Merkel] ont créé un appel d’air tel que, face à l’afflux de migrants, elle a dû rétablir les frontières. Provisoirement, pour éviter une implosion de l’Allemagne. »

Catégorie n°7 : les journalistes qui s’approprient le cliché d’extrême droite du socialiste ivrogne

54. Le 14 septembre 2015 à la radio France Inter, la journaliste Charline Vanhoenacker a d’abord mis en garde ses auditeurs contre le risque d’une alliance entre les Verts et le Front de gauche, expliquant comme d’habitude que le vert et le rouge mélangés donnent du « brun » – c’est-à-dire font gagner l’extrême droite – et que par conséquent, hors du PS il n’y a point de salut. Le Parti Médiatique Uni est mort de peur à l’idée d’une alliance entre le Front de gauche et les Verts. Ensuite, la journaliste dit :

« Le tableau ne serait pas complet sans une saillie de Jean-Luc Mélenchon après trois coups de rouge […] ».

55. La veille, le journaliste Laurent Jacques concluait son éditorial titré « Nevropathes », paru dans La Dépêche, par ces phrases :

« Aujourd’hui se terminera la Fête de L‘Humanité. Par une tradition qui est aussi bien un rite de convivialité qu’un drapeau brandi, il s’y consomme énormément de vin rouge. Imaginez qu’on nous énerve notre Jean-Luc Mélenchon. On peut craindre le pire. » 

56. Le 30 mai 2012, c’est le journal L’Express, qui titrait « Mélenchon insulte un journaliste de L’Express: Un verre ça va, deux verres… » et écrivait ceci :

« Jean-Luc Mélenchon est à la politique ce qu’est l’alcool aux accrocs du comptoir: un verre ça va, deux verres bonjour les dégâts. »

57. Le socialiste alcoolique est un archétype de la caricature d’extrême droite.
Ci-dessous à gauche, une caricature représentant le socialiste Jean Jaurès tenant une « eau de Jourdain », symbolisant le judaïsme, et un journal dreyfusard, symbolisant la défense des juifs et de la République. À droite, une caricature, paru le 26 janvier 2015 dans Le Monde, représentant le socialiste Jean-Luc Mélenchon, ivre, une bouteille à la main, et cinq autres bouteilles autour de lui (cliquer pour agrandir) :

https://i0.wp.com/opiam.fr/wp-content/uploads/2015/10/fachos.jpg?w=640

L’affiche rouge ci-dessus représentant Mélenchon ivre, et sous-titrée « Boire ou s’abstenir, il faut choisir », est l’œuvre de « Zéon », militant au parti antisémite de Soral et Dieudonné. « Zéon » a été condamné par la justice pour ses dessins, autocollants et affiches antisémites collés en plein Paris, notamment pour une parodie de Une, « Bar-Mitzvah tragique à Toulouse – 4 morts » en référence aux enfants juifs tués à Toulouse par Mohamed Merah.

58. Le dessin de Jean Plantureux a été tweeté par le journaliste Jean Quatremer (Libération), puis son tweet a été retweeté par le journaliste Arnaud Leparmentier (Le Monde) :

https://i2.wp.com/opiam.fr/wp-content/uploads/2015/01/plantu4merde.jpg?w=640

59. Ci-dessous à gauche un jeu de mots de Libération avec l’expression « gros rouge qui tache »… À droite, une affiche du syndicat d’étudiants d’extrême droite UNI.

rougeuni

60. Le 14 septembre 2015 à la radio France Inter, la journaliste Charline Vanhoenacker a d’abord mis en garde ses auditeurs contre le risque d’une alliance entre les Verts et le Front de gauche, expliquant comme d’habitude que le vert et le rouge mélangés donnent du « brun » – c’est-à-dire font gagner l’extrême droite – et que par conséquent, hors du PS il n’y a point de salut. Le Parti Médiatique Uni est mort de peur à l’idée d’une alliance entre le Front de gauche et les Verts. Ensuite, la journaliste dit :

« Le tableau ne serait pas complet sans une saillie de Jean-Luc Mélenchon après trois coups de rouge […] ».

61. La veille, le journaliste Laurent Jacques concluait son éditorial titré « Nevropathes », paru dans La Dépêche, par ces phrases :

« Aujourd’hui se terminera la Fête de L‘Humanité. Par une tradition qui est aussi bien un rite de convivialité qu’un drapeau brandi, il s’y consomme énormément de vin rouge. Imaginez qu’on nous énerve notre Jean-Luc Mélenchon. On peut craindre le pire. » 

62. Le 30 mai 2012, c’est le journal L’Express, qui titrait « Mélenchon insulte un journaliste de L’Express: Un verre ça va, deux verres… » et écrivait ceci :

« Jean-Luc Mélenchon est à la politique ce qu’est l’alcool aux accrocs du comptoir: un verre ça va, deux verres bonjour les dégâts. »

63. Article paru dans Le Monde le 18 septembre : « Un coup de rouge à l’Ouest » :

coupderougeIl y est évidemment question de Mélenchon, Corbyn et Sanders…

Catégorie n°8 : les journalistes qui disent, comme le vice-président du FN Steeve Briois, que Mélenchon « veut faire parler de lui »

64.  Dans son article du 16 février 2016 paru sur Europe1 « Le Lab » (« Jean-Luc Mélenchon et sa quête des 500 signatures de maires pour 2017 »), Sébastien Tronche accuse Mélenchon de « faire parler de lui » et d’avoir « un discours qui rappelle autant la famille Le Pen, Jean-Marie en son temps comme Marine hier, que des candidats comme Nicolas Dupont-Aignan ou Jacques Cheminade. »

Sébastien Tronche parle donc comme Steeve Briois, vice-président du FN, qui disait de Jean-Luc Mélenchon : « son seul programme, c’est essayer de faire parler de lui » (11 mai 2012). Retour de boomerang dans ta figure, Sébastien Tronche !

65. Le FN de la fédération de la Loire titrait sur son site Internet le 20 mai 2014 : « Le (mauvais) acteur Mélenchon explique comment il a copié Julien Dray pour faire parler de lui ! » :

fnloire

 

66. Tiens, le 11 avril 2013, Le Monde publiait en page 10 un article de Raphaëlle Besse Desmoulières titré « La stratégie médiatique « antimédias » de Jean-Luc Mélenchon » (et en page 11, un tract d’une page entière contre les homosexuels, rédigé par le mouvement d’extrême droite « La Manif Pour Tous »). Dans un paragraphe intitulé « Escalade verbale » – expression que des dizaines de journalistes pluralistes avaient répété et répété les semaines précédentes –, la journaliste non populiste et non démagogue écrivait :

« Mais comme tout homme politique, Mélenchon a besoin des médias. Ayant échoué à se faire élire à l’Assemblée nationale, il ne dispose pas de la tribune dont il aurait rêvé. Un handicap, surtout dans une année sans élection. Pas question d’attendre 2014 pour faire parler de lui. »

67. Le 6 mars 2013, le journaliste du Nouvel Observateur Maël Thierrey écrivait, dans son article «  »El Comandante » Mélenchon » :

« En affichant son ardeur pro-Chávez, Mélenchon a profité de l’actualité internationale pour faire parler de lui et s’associer, surtout, à une victoire électorale fêtée quasiment comme un succès du Parti de Gauche. »

68. Le 7 février 2013, le journaliste Philippe Ridet, du journal Le Monde, décrivait Antonio Ingroia – candidat de gauche aux élections législatives italiennes – comme un homme qui « veut faire parler de lui »². Quatre mots en tout dans son article suffisaient à décrire Ingroia, et le lecteur n’aura même pas su quel mouvement il représentait.

Catégorie n°9 : les journalistes nostalgiques de l’Ancien régime

69. Le journal Le Monde, comme l’extrême droite, traîne la Révolution dans la boue [10]:

lemonde

Catégorie n°10 : les journalistes qui disent que l’écologie est « un truc de bobo »

70. La journaliste Ruth Elkrieff parle comme le FN (15 janvier 2017) :

 

***

Notes :

1. « Mélenchon = purificateur ethnique » dans Libération ? » (voir Libération du 06/04/13)

2. « Mélenchon = purificateur ethnique » dans Libération ? » (voir Libération du 06/04/13)

3. « Pourquoi Mélenchon a échoué », Le Nouvel Observateur, 10 juin 2012

4. Dans un « duel des éditorialistes » à France Info, « Jean-Luc Mélenchon a-t-il réussi sa mobilisation ? », le 19/03/12.

5. « Présidentielle : les mesures les plus irréalistes, les plus dangereuses« , Le Nouvel Observateur, 06/04/12, par Sylvain Courage, Maël Thierry, Julien Martin et Donald Hebert.

6. Voir « Le Figaro fait la promotion de militants antisémites » (« Agression de La Fouine : «C’est un coup monté» »)

7. Voir « Le Figaro persiste à promouvoir des militants antisémites« 

8. « Sans stratégie claire, Mélenchon tape sur Hollande », Marianne, 29/06/12.

9. Marianne, n° 791, semaine du 16 au 22 juin 2012.

10. « Jean-Luc Mélenchon, combien de divisions ?« , Raphaëlle Besse Desmoulières, Le Monde, 29/09/2012.

11. « Dans la banlieue de Londres, les services publics cèdent sous le poids de l’immigration« , Le Monde, 27/11/13.

12. « Pour en finir avec Mélenchon », par , L’Express, 14/03/2012.

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Une réponse à Ces journalistes qui parlent comme Le Pen, Gollnisch, Pétain, Soral et Dieudonné

  1. miele dit :

    il y a longtemps que je ne lis plus ces torchons.

  2. Jack Shirack dit :

    Et ces « journalistes » nous abreuvent de leurs lepénismes… avec notre argent bien entendu.
    (Le Monde : 18 millions d’euros annuels, Le Figaro : 17 millions, Libé : presque 10 millions, Le Nouvel Obs : 7,8 millions, l’Express : 6,2 millions…)

  3. Benouahab romana dit :

    Comment peux-t-il garder son calme avec tout ce qu’il a subi ? C’est vrai qu’il pourrait se modérer un peu mais comment le critiquer quand je fais pareil et d’ailleurs on appelle ça, la passion que l’on vit intérieurement et, si il est sincère, sans doute une révolte face à l’injustice et aux maux de notre société mais également une réaction épidermique au dédain de ceux qui les dispensent, où qui les orientent tels que ces certains journalistes où chroniqueurs…

  4. 21 janvier 1793 dit :

    d’accord avec vous, mais votre article est illisible. Sur la moitié au moins des exemples, on ne comprend pas ce dont il s’agit exactement. Dommage

  5. marj dit :

    Beaucoup de journalistes valident les thèses de Lepen, devant la crise économique et sociale, loin de remettre en cause le système capitaliste, ils valident tous la lutte des races pour ne pas valider la lutte des classes. JL Mélenchon a demandé dimanche , aux journalistes, sur le plateau de France 3 s’ils préféraient le FN ou nous, et bien je crois que nous avons la réponse.
    Les journeaux comme Marianne, Le point, et ne parlons pas de Valeurs Actuelles ne cessent de poser l’immigration et les musulmans comme Les problèmes numéro 1 de la France et de l’Europe, comme d’autres en leur temps posaient déjà l’immigration et les Juifs comme les problèmes de la France et de l’Europe.

  6. tango dit :

    Rien ne sert de laisser un commentaire. ….il ne sera publié que s’ il convient aux dictateurs …

  7. Nansouty dit :

    Un grand mal au cœur de toute cette tricherie , Les petits Barthes Barbier et Zemour en tête ….. Mais  » liberté d’expression  » oblige …. Dans ce monde falcifié …..
    Quel courage ,Jean Luc … Dans cette fosse à purin ….dur de reprendre son souffle pour crier les vérités ….

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